« Quand on ne peut pas parler, il faut écouter de la musique. La musique parle sans les mots. Un morceau de musique peut exprimer des sentiments qui sont trop vagues ou trop douloureux pour être pris au piège des mots. Ou trop terribles. »
Voici ce que je retiens du recueil d'
Anna Enquist, psychanalyste avant de devenir écrivaine. Un recueil qui réunit des nouvelles qui ont toutes été conçues pour être lues à voix haute par un narrateur ou une narratrice qui se glisse dans la peau du JE qui anime chacune des nouvelles. Un je qui s'appelle tantôt
Alma Mahler. Un je qui est gardien de zoo à Rotterdam ou celle qui l'attend. Ou alors médecin pendant la guerre, ou encore tailleur qui fuira en Amérique. Ou une jeune femme qui voudrait tant que sa vie change.
Chacun des narrateurs est prêt à bondir, à faire un choix, à faire le saut. À sa manière. Avec toutes les questions que cela lui pose (la psychanalyste est passée par là), avec finesse et sens du rythme (l'écrivaine est aussi passée par là). Un excellent recueil qui m'invite à lire le précédent, intitulé
La blessure, dont je vous parlerai sûrement un de ces jours…
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