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Critique de Amy_
Toujours à la recherche d'une romance qui ferait palpiter mon petit coeur de pierre, j'ai poursuivi mes instigations avec ce roman. Vu ma note, vous vous doutez bien que ça a été un nouvel échec et pas des moindres.
J'ai laissé plusieurs jours mijoter avant de rédiger ma chronique, je ne sais pas par où commencer sans paraitre trop méchante, car ce n'est pas mon but. Mais la première chose qui me surprend, c'est le nombre d'avis dithyrambiques, bien sûr chacun est libre de lire et d'aimer ce qu'il veut, là n'est pas le débat. Mais le fait que personne sur cette plateforme n'ait relevé ce qui a pollué ma lecture me laisse dubitative. À l'heure où il est presque à la mode de critiquer After d'Anna Todd par rapport à la relation toxique entre ses personnages, je ne comprends pas alors que ce livre soit autant apprécié.
D'abord, Mao en plus d'être un cliché ambulant est la définition même de la toxicité, il m'est impossible de m'attacher à un tel personnage. Il est imbuvable, violent et misogyne. Je veux bien être ouverte d'esprit en mettant de côté certaines de mes convictions en littérature, mais j'ai mes limites, que ce livre a plus que dépassé. À ce propos, Mao enchaine les conquêtes (est-ce étonnant ?), mais ne les respecte pas du tout, il les insulte, les maltraite. Pourtant, Mao est content d'avoir ces femmes pour une nuit, le sexe ne se fait pas tout seul. En fait, il y a dans ce roman la concurrence féminine, dont j'ai horreur, comme si certaines femmes méritaient plus de respect que d'autres. Voici quelques extraits, je vous en laisse en juger par vous-même : « Je ne l'ai pas cognée, je dis en passant une main dans mes cheveux. Juste secouée un peu, pas plus que lorsqu'on baisait, tu me diras. »
« En contrebas, je la vois rire à ce que le type lui souffle au creux de l'oreille. Je sais le genre de conneries à deux balles qu'il raconte, car je dis probablement les mêmes parfois. Ça me gêne pour la simple et bonne raison qu'elle est intouchable.
- Elle va se faire baiser par un pauvre type surtout. »
Donc Autumn est une fille intouchable et respectable, tandis que les autres ne valent rien et ne méritent aucun respect. C'est la conclusion que j'en ai tirée et je ne peux juste pas le tolérer. Ajoutons à cela sa possessivité, sa meilleure amie ne peut pas avoir de coup d'un soir parce qu'elle est intouchable rappelons-le, alors que lui les enchaîne sans vergogne. C'est là aussi le comportement typique d'un homme toxique, voici des extraits : « Mais une fois pour toutes, qu'est-ce que ça peut te foutre ? demande-t-elle d'une voix quasiment hystérique. Je n'ai pas le droit de m'amuser à ta façon, Mao ? Tu picoles quasiment tous les jours, tu te bats, tu te tapes des filles tous les soirs, et moi, tu m'empêches de m'amuser ?
- Effectivement, j'ai une vie de débauché, c'est pas nouveau, mais toi, depuis quand tu te comportes comme si tu voulais te faire baiser ?
- Danser et flirter, c'est donner l'impression de vouloir se faire sauter ?
- Pour certains, ouais. C'est ça que tu veux ? Te faire baiser ? Parce qu'à ce compte-là, je te baise là maintenant, et tu vas sentir ce que c'est, et je te promets que ce n'est pas tendre. T'es pas cette fille-là, et je suis certain que t'as pas envie de l'être. »
Et pour finir en beauté : « Tu te rends compte de la scène que tu me ferais si je réagissais comme ça chaque fois que tu te prends une murge ?
- C'est pas pareil, je suis un mec. »
Ça vous laisse une idée du personnage et au fil de la lecture ça ne s'arrange pas. Quand je lis une romance je cherche avant tout à rêver et cet homme-là ne fait pas rêver, je n'ai ressenti que des vagues intenses de colère. Je n'avais aucune envie qu'Autumn finisse avec lui, en réalité, ce genre d'histoire d'amour ne doit pas bien se finir. Autumn est passive, elle est la gentille fille qui accepte tout et surtout l'inacceptable, ce qui rend la lecture d'autant plus dérangeante. Au lieu d'être romantisé, le comportement de Mao aurait dû être dénoncé, quitte à le faire soigner pour sa jalousie maladive, sa possessivité et ses accès de colère qui n'ont rien de normal et dont le passé ne justifie rien. Pour une romance dite classique, qui n'est donc pas de la dark, ce type de relation me laisse perplexe. Je ne comprends pas l'engouement ou alors il est vraiment temps pour moi de stopper ce genre avant de finir par m'arracher l'intégralité des cheveux.
Pour ce qui concerne l'histoire, elle n'a pas sauvé les meubles, tout est centré sur la romance et comme je n'y adhérais pas, vous imaginez bien que je n'ai pris aucun plaisir durant ma lecture. le condensé de cliché qu'on y retrouve n'a fait qu'amplifier ma déception, Mao le badboy (toxique en réalité) craque soudainement sur sa meilleure amie après l'avoir vu sur son 31 (difficile de croire qu'il lui a fallu 18 ans et une robe rouge pour se rendre compte qu'elle était attirante), grâce à elle, il va connaître le véritable amour, le sexe avec elle est magique, il n'a jamais ressenti ça auparavant (évidemment… les autres en plus d'être peu respectables étaient de mauvaises expériences, on se demande bien pourquoi il a mené une telle vie de débauche si c'était aussi terrible). du côté d'Autumn, on a le même cliché de la jeune fille pure qui n'a eu que de mauvaises expériences avec des hommes qui ne savaient jamais la satisfaire et avec Mao elle découvre le plaisir absolu. Je ne m'étalerai pas davantage, mais je suis fatiguée de retrouver toujours les mêmes stéréotypes, ce n'est pas ce que j'ai envie de lire en romance. Je suis capable de passer outre lorsqu'il y en a peu, mais ce n'était pas le cas ici. Il va sans dire que la plume ne m'a pas plu non plus, je l'ai trouvé trop vulgaire et peu travaillée, je m'attendais à autre chose vu tous les éloges faits autour de l'autrice.
Quant à la fin, ça aura confirmé ma rupture avec ce livre, elle est rocambolesque, avec une escalade de violence qui aura eu pour seul effet d'aspirer mon énergie. Ça peut paraitre exagéré de le dire ainsi, mais c'est l'expérience que j'en ai eue. Sans compter toutes les facilités scénaristiques dont use l'autrice pour ajouter une dose supplémentaire de drama à son histoire, alors que bien des choses auraient pu être résolues sans prendre de telles proportions. C'est un procédé qui a tendance à me déplaire. La seule chose que j'ai appréciée, c'est le frère et la soeur d'Autumn, ils ont chacun un rôle et une relation que j'ai trouvé intéressante, mais ça s'arrête là.
Pour conclure cette chronique bien trop longue, je dirais que je n'ai pas du tout été convaincue par cette histoire qui m'a fait plus sortir de mes gongs que rêver. J'en ressors vidée émotionnellement et je suis navrée si ma chronique est incisive mais je ne pouvais pas la rédiger autrement. Je me demande comment dans une romance classique, une femme a pu écrire un personnage tel que Mao en le romantisant. Mais bon, chacun ses goûts, il n'empêche qu'à mon sens, il n'y a rien de passionnel entre Autumn et Mao, je ne retiendrais que l'impulsivité et la possessivité de ce dernier, ce qui n'est, de toute évidence, pas synonyme de passion. S'il s'avère que les romances sont écrites ainsi, alors ça signera ma fin avec ce genre, car je ne lis pas pour ressentir autant de négativité.
J'ai laissé plusieurs jours mijoter avant de rédiger ma chronique, je ne sais pas par où commencer sans paraitre trop méchante, car ce n'est pas mon but. Mais la première chose qui me surprend, c'est le nombre d'avis dithyrambiques, bien sûr chacun est libre de lire et d'aimer ce qu'il veut, là n'est pas le débat. Mais le fait que personne sur cette plateforme n'ait relevé ce qui a pollué ma lecture me laisse dubitative. À l'heure où il est presque à la mode de critiquer After d'Anna Todd par rapport à la relation toxique entre ses personnages, je ne comprends pas alors que ce livre soit autant apprécié.
D'abord, Mao en plus d'être un cliché ambulant est la définition même de la toxicité, il m'est impossible de m'attacher à un tel personnage. Il est imbuvable, violent et misogyne. Je veux bien être ouverte d'esprit en mettant de côté certaines de mes convictions en littérature, mais j'ai mes limites, que ce livre a plus que dépassé. À ce propos, Mao enchaine les conquêtes (est-ce étonnant ?), mais ne les respecte pas du tout, il les insulte, les maltraite. Pourtant, Mao est content d'avoir ces femmes pour une nuit, le sexe ne se fait pas tout seul. En fait, il y a dans ce roman la concurrence féminine, dont j'ai horreur, comme si certaines femmes méritaient plus de respect que d'autres. Voici quelques extraits, je vous en laisse en juger par vous-même : « Je ne l'ai pas cognée, je dis en passant une main dans mes cheveux. Juste secouée un peu, pas plus que lorsqu'on baisait, tu me diras. »
« En contrebas, je la vois rire à ce que le type lui souffle au creux de l'oreille. Je sais le genre de conneries à deux balles qu'il raconte, car je dis probablement les mêmes parfois. Ça me gêne pour la simple et bonne raison qu'elle est intouchable.
- Elle va se faire baiser par un pauvre type surtout. »
Donc Autumn est une fille intouchable et respectable, tandis que les autres ne valent rien et ne méritent aucun respect. C'est la conclusion que j'en ai tirée et je ne peux juste pas le tolérer. Ajoutons à cela sa possessivité, sa meilleure amie ne peut pas avoir de coup d'un soir parce qu'elle est intouchable rappelons-le, alors que lui les enchaîne sans vergogne. C'est là aussi le comportement typique d'un homme toxique, voici des extraits : « Mais une fois pour toutes, qu'est-ce que ça peut te foutre ? demande-t-elle d'une voix quasiment hystérique. Je n'ai pas le droit de m'amuser à ta façon, Mao ? Tu picoles quasiment tous les jours, tu te bats, tu te tapes des filles tous les soirs, et moi, tu m'empêches de m'amuser ?
- Effectivement, j'ai une vie de débauché, c'est pas nouveau, mais toi, depuis quand tu te comportes comme si tu voulais te faire baiser ?
- Danser et flirter, c'est donner l'impression de vouloir se faire sauter ?
- Pour certains, ouais. C'est ça que tu veux ? Te faire baiser ? Parce qu'à ce compte-là, je te baise là maintenant, et tu vas sentir ce que c'est, et je te promets que ce n'est pas tendre. T'es pas cette fille-là, et je suis certain que t'as pas envie de l'être. »
Et pour finir en beauté : « Tu te rends compte de la scène que tu me ferais si je réagissais comme ça chaque fois que tu te prends une murge ?
- C'est pas pareil, je suis un mec. »
Ça vous laisse une idée du personnage et au fil de la lecture ça ne s'arrange pas. Quand je lis une romance je cherche avant tout à rêver et cet homme-là ne fait pas rêver, je n'ai ressenti que des vagues intenses de colère. Je n'avais aucune envie qu'Autumn finisse avec lui, en réalité, ce genre d'histoire d'amour ne doit pas bien se finir. Autumn est passive, elle est la gentille fille qui accepte tout et surtout l'inacceptable, ce qui rend la lecture d'autant plus dérangeante. Au lieu d'être romantisé, le comportement de Mao aurait dû être dénoncé, quitte à le faire soigner pour sa jalousie maladive, sa possessivité et ses accès de colère qui n'ont rien de normal et dont le passé ne justifie rien. Pour une romance dite classique, qui n'est donc pas de la dark, ce type de relation me laisse perplexe. Je ne comprends pas l'engouement ou alors il est vraiment temps pour moi de stopper ce genre avant de finir par m'arracher l'intégralité des cheveux.
Pour ce qui concerne l'histoire, elle n'a pas sauvé les meubles, tout est centré sur la romance et comme je n'y adhérais pas, vous imaginez bien que je n'ai pris aucun plaisir durant ma lecture. le condensé de cliché qu'on y retrouve n'a fait qu'amplifier ma déception, Mao le badboy (toxique en réalité) craque soudainement sur sa meilleure amie après l'avoir vu sur son 31 (difficile de croire qu'il lui a fallu 18 ans et une robe rouge pour se rendre compte qu'elle était attirante), grâce à elle, il va connaître le véritable amour, le sexe avec elle est magique, il n'a jamais ressenti ça auparavant (évidemment… les autres en plus d'être peu respectables étaient de mauvaises expériences, on se demande bien pourquoi il a mené une telle vie de débauche si c'était aussi terrible). du côté d'Autumn, on a le même cliché de la jeune fille pure qui n'a eu que de mauvaises expériences avec des hommes qui ne savaient jamais la satisfaire et avec Mao elle découvre le plaisir absolu. Je ne m'étalerai pas davantage, mais je suis fatiguée de retrouver toujours les mêmes stéréotypes, ce n'est pas ce que j'ai envie de lire en romance. Je suis capable de passer outre lorsqu'il y en a peu, mais ce n'était pas le cas ici. Il va sans dire que la plume ne m'a pas plu non plus, je l'ai trouvé trop vulgaire et peu travaillée, je m'attendais à autre chose vu tous les éloges faits autour de l'autrice.
Quant à la fin, ça aura confirmé ma rupture avec ce livre, elle est rocambolesque, avec une escalade de violence qui aura eu pour seul effet d'aspirer mon énergie. Ça peut paraitre exagéré de le dire ainsi, mais c'est l'expérience que j'en ai eue. Sans compter toutes les facilités scénaristiques dont use l'autrice pour ajouter une dose supplémentaire de drama à son histoire, alors que bien des choses auraient pu être résolues sans prendre de telles proportions. C'est un procédé qui a tendance à me déplaire. La seule chose que j'ai appréciée, c'est le frère et la soeur d'Autumn, ils ont chacun un rôle et une relation que j'ai trouvé intéressante, mais ça s'arrête là.
Pour conclure cette chronique bien trop longue, je dirais que je n'ai pas du tout été convaincue par cette histoire qui m'a fait plus sortir de mes gongs que rêver. J'en ressors vidée émotionnellement et je suis navrée si ma chronique est incisive mais je ne pouvais pas la rédiger autrement. Je me demande comment dans une romance classique, une femme a pu écrire un personnage tel que Mao en le romantisant. Mais bon, chacun ses goûts, il n'empêche qu'à mon sens, il n'y a rien de passionnel entre Autumn et Mao, je ne retiendrais que l'impulsivité et la possessivité de ce dernier, ce qui n'est, de toute évidence, pas synonyme de passion. S'il s'avère que les romances sont écrites ainsi, alors ça signera ma fin avec ce genre, car je ne lis pas pour ressentir autant de négativité.
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