>
Critique de Laparenthesedeceline
Je referme la dernière page de ton premier roman cher François d'Epenoux. gégé… Cela semble si loin tant tu as écrit depuis.Treize romans et bon nombre de nouvelles ici et là.
Ce premier livre avait été finaliste du Goncourt du premier roman. Depuis, il n'a pas pris une ride. Même s'il y règne une atmosphère poudroyante… L'histoire est toujours aussi tendre avec des personnages hauts en couleur, dont une femme, gégé, à la personnalité étonnante. Fantasque au passé nébuleux. de celle qu'une partie de la société peut vouloir garder dans l'ombre, ignorer ; tandis que Jean, le jeune narrateur lui, est intrigué par ce “petit bout de femme”.
Ce roman relate la vie d'une gouvernante passée au service d'une famille bourgeoise. François d'Epenoux exacerbe avec finesse les différences sociales et culturelles réunies sous un même toit. Comment cohabiter avec celle dont on a besoin alors que les origines et manières sont si opposées ? Pourtant, celle qui emploie cette gouvernante y parvient. Entre les deux femmes se noue, au fil du temps, une étrange relation non dénuée d'un attachement profond. Jean va assister à un basculement remarquable et beau dans ce lien qui les unit toutes les deux.
Il est question d'amitié, de solidarité et de gratitude. D'une forme de fidélité. Encore un roman empreint de fortes valeurs humaines, comme je les aime.
François d'Epenoux est l'écrivain qui écoute les mots qu'il pose. Sensible à leur musicalité, il aime les faire résonner avec subtilité. Il compose. Il joue avec eux. Une constance chez lui, comme une signature. Une patte installée qui se patine depuis toutes ces années à écrire. Comme une voix.
Lien : https://laparenthesedeceline..
Ce premier livre avait été finaliste du Goncourt du premier roman. Depuis, il n'a pas pris une ride. Même s'il y règne une atmosphère poudroyante… L'histoire est toujours aussi tendre avec des personnages hauts en couleur, dont une femme, gégé, à la personnalité étonnante. Fantasque au passé nébuleux. de celle qu'une partie de la société peut vouloir garder dans l'ombre, ignorer ; tandis que Jean, le jeune narrateur lui, est intrigué par ce “petit bout de femme”.
Ce roman relate la vie d'une gouvernante passée au service d'une famille bourgeoise. François d'Epenoux exacerbe avec finesse les différences sociales et culturelles réunies sous un même toit. Comment cohabiter avec celle dont on a besoin alors que les origines et manières sont si opposées ? Pourtant, celle qui emploie cette gouvernante y parvient. Entre les deux femmes se noue, au fil du temps, une étrange relation non dénuée d'un attachement profond. Jean va assister à un basculement remarquable et beau dans ce lien qui les unit toutes les deux.
Il est question d'amitié, de solidarité et de gratitude. D'une forme de fidélité. Encore un roman empreint de fortes valeurs humaines, comme je les aime.
François d'Epenoux est l'écrivain qui écoute les mots qu'il pose. Sensible à leur musicalité, il aime les faire résonner avec subtilité. Il compose. Il joue avec eux. Une constance chez lui, comme une signature. Une patte installée qui se patine depuis toutes ces années à écrire. Comme une voix.
Lien : https://laparenthesedeceline..
