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Critique de le_mari_de_la_traductrice


Mettez-moi un personnage en prise avec une mémoire défaillante qui semble cacher un passé refoulé, et je suis bouleversé dès les premiers instants.
Genre La Maison du Dr Edwards, vous vous rappelez ? ⛷️

Ici, la lutte d'une adolescente claustrophobe (en anglais le roman s'intitule Small Spaces) avec son inconscient, et surtout des images incompréhensibles qui continuent de la hanter. L'impression entêtante d'être suivie, observée.
Chimères d'enfance ? Refoulement ? Folie même ?

Et les images convoquées tout au long du roman sont très efficaces, à la fois pour faire ressentir les flash que la mémoire capricieuse de la jeune femme lui livre par bribes, que pour servir un suspense redoutable.

Après Deep Water (dont j'ai aussi fait une critique), ce roman confirme la maîtrise de Sarah Epstein pour les intrigues, qu'elle déploie au milieu d'enjeux relationnels et psychologiques entre adolescent/es et adultes.
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