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Critique de Upsilonn
Diana & Charlie, c'est le récit d'une amitié fusionnelle, avec ce qu'elle a de bon comme ce qu'elle a de mauvais. On suit les deux personnages principaux dans leurs histoires d'ados/jeunes adultes, avec leur recherche du réconfort et de l'oubli dans les soirées entre potes, leurs relations familiales, amoureuses et amicales parfois tendues et la transphobie quotidienne que ces relations portent. C'est une lecture poignante et difficile (énorme TW auto-mutilation, troubles mentaux et troubles du comportement alimentaire). Par moments le dessin a des traits sombres et un côté un peu "tourbillonnant" que j'aurais du mal à définir mais qui me semblait rendre bien compte de l'intensité des questionnements des personnages.
C'est un récit difficile mais qui traite avec justesse les sujets abordés. On y voit comment une longue amitié fusionnelle peut être un roc et aider quelqu'un à s'en sortir. On y voit aussi comment elle peut rendre vulnérable, frôler la dépendance affective, et combien il est dur de trouver un équilibre sain entre prendre soin de ses ami·es et prendre soin de soi. C'est un récit de la maturité, dans lequel les personnages découvrent quels sont leurs limites et besoins et comment les formuler.
La question du rapport au corps m'a paru abordée d'une belle façon à travers la pratique de la photographie. Quand Diana parle des photos qu'elle prend d'elle-même, on sent la joie et la puissance de pouvoir choisir le regard qu'on porte sur son corps. Il y a un petit côté euphorique beau et touchant aussi dans la façon dont les deux personnages se maquillent avant d'aller en soirée. Même si iels souffrent, leur vie est riche, belle et pleine d'opportunités de s'aimer.
J'ai vraiment beaucoup aimé le ton doux-amer de cette histoire, et le fait que les vies de Diana et Charlie soient aussi "relatable". Tout leur vie n'est pas définie par leur transitude, leurs difficultés peuvent venir d'ailleurs. Beaucoup d'ados et d'adultes, mêmes cis, sont traversé·es par les questionnements liés au corps, au regard des autres, à la santé mentale et à la relation avec ses parents. Je pense que c'est chouette de découvrir ces récits qui mettent en avant des personnages queer complexes, à qui tout le monde peut s'identifier.
C'est un récit difficile mais qui traite avec justesse les sujets abordés. On y voit comment une longue amitié fusionnelle peut être un roc et aider quelqu'un à s'en sortir. On y voit aussi comment elle peut rendre vulnérable, frôler la dépendance affective, et combien il est dur de trouver un équilibre sain entre prendre soin de ses ami·es et prendre soin de soi. C'est un récit de la maturité, dans lequel les personnages découvrent quels sont leurs limites et besoins et comment les formuler.
La question du rapport au corps m'a paru abordée d'une belle façon à travers la pratique de la photographie. Quand Diana parle des photos qu'elle prend d'elle-même, on sent la joie et la puissance de pouvoir choisir le regard qu'on porte sur son corps. Il y a un petit côté euphorique beau et touchant aussi dans la façon dont les deux personnages se maquillent avant d'aller en soirée. Même si iels souffrent, leur vie est riche, belle et pleine d'opportunités de s'aimer.
J'ai vraiment beaucoup aimé le ton doux-amer de cette histoire, et le fait que les vies de Diana et Charlie soient aussi "relatable". Tout leur vie n'est pas définie par leur transitude, leurs difficultés peuvent venir d'ailleurs. Beaucoup d'ados et d'adultes, mêmes cis, sont traversé·es par les questionnements liés au corps, au regard des autres, à la santé mentale et à la relation avec ses parents. Je pense que c'est chouette de découvrir ces récits qui mettent en avant des personnages queer complexes, à qui tout le monde peut s'identifier.
