Comme à son habitude,
Annie Ernaux s'empare du registre de l'intime.
Il s'agit là d'une lettre à une grande soeur, jamais connue, morte à six ans.
Un tabou, ne jamais parler de ce drame, cette douleur, ce vide aussi.
De cette plume simple, sans fioriture, allant à l'essentiel, la romancière a attendu la disparition de ses parents pour aborder ce non-dit, cette perte qui lui a permis de naître.
Un témoignage à l'image des autres textes de l'auteure.
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