Nous, les surhumains

Vous avez envie de rire ? Et même de pleurer de rire ? Ce n'est pas souvent qu'un livre suscite l'hilarité… et pourtant ! Ce livre est passé de mains en mains à la maison, et la réaction a été identique à chaque fois : c'est un bouquin qui déclenche des sourires, des rires et une envie irrépressible de lire le savoureux passage en question au premier être qui se trouve à vos côtés. La moitié du livre est une cascade de bons mots, de quiproquos, de situations drôlissimes… Ensuite l'histoire se développe, toujours en mode « on sourit » mais évidemment les actions prennent place et donc on rit un peu moins. Nous les surhumains est un roman jeunesse, pour les adolescents, dès dix ans je dirais. Il se lit vite, sur le ton du soliloque d'une bonne copine à qui il arrive des histoires pas possibles. Cela m'a fait penser à des livres comme le Journal de Georgia Nickolson, qui m'avait bien fait rire également avec toutes ses galères, une sorte de petite soeur ado de Bridget Jones ;)
Alors, de quoi parle cet ovni hilarant ? L'idée n'est pas de vous spoiler hein, ce serait dommage, bon je me lance. Quand le roman débute, Al, un ado est en fâcheuse posture, il en train de se questionner : où est-il ? Il ne reconnaît pas les lieux autour de lui, ses yeux se posent sur ses mains ensanglantées et sur la raison de leur état, à ses pieds, un cadavre en blouse blanche (plus si blanche que cela). Non, non, ne partez pas, cela n'a rien d'effrayant ou de gore ! On est dans la tête d' Al. Il entend des bruits de voix derrière la porte, il s'apprête à s'enfuir à toutes jambes quand, nouvelle surprise « Je veux courir, mais je ne peux pas. Je regarde mes jambes et je comprends mieux. Je suis assis dans un fauteuil roulant. » Rien n'y fait, al ne se souvient de rien. Sa rencontre avec un miroir va déjà lui en apprendre plus : al est…une fille ! « Enchantée Al, moi, c'est Al. Et sinon, ton piercing, c'est obligé ? Et tes cheveux verts, c'était un pari perdu ? » Quand la porte s'ouvre, al fonce « Je fonce droit dans le noir.(…)Aïe. La bonne nouvelle c'est que j'ai trouvé la porte au bout du couloir. » Soudain une respiration… et une main qui la saisit, c'est un garçon ! « Jojo ne me répond pas ( je décide de l'appeler Jojo puisqu'il n'a pas voulu se présenter). Il lâche ma main (ouf) et il m'attrape par la taille (hein ?) avant de me balancer sur son épaule (quoi ?). (…) Jojo s'élance dans les escaliers (…) Pour l'instant, vu ma position, je n'ai droit qu'aux fesses du gorille.(…)On dira ce qu'on voudra, des fesses c'est nettement moins expressif. » Et vous voilà partis, à dos de Jojo, pour des aventures vraiment très drôles 😹

📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur mon Instagram @harper.a.lu.chat 📚