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Critique de Bouvy


Mme Desjardins est pharmacien (la Pharmacienne étant l'épouse du pharmacien et dans ce cas, l'époux est plutôt gigolo). Bourgeoise le jour, elle se délecte de la domination et du caractère salace de son mari qu'elle surnomme Beau. Beau, quant à lui, profite des revenus de sa femme. Il cultive l'oisiveté et attend le soir pour s'occuper des orifices de Madame qui ne demande que ça. le grand risque, c'est que sa fille la surprenne quand elle s'adonne à des jeux coquins. Un jouir, Beau surprend Bébé, sa belle fille (La fille de Mme Desjardins) en train de donner du plaisir à un jeune homme dans la cuisine. Ce jour là, Beau rentrait avec Ernest, son cousin, qui sortait de prison. Il fait chanter Bébé en espérant pouvoir abuser d'elle. Ce qu'il fait sans scrupule quand sa femme le surprend…

Quand Esparbec, auteur pornographique et Igor & Boccère s'associe pour créer une bande dessinée, vous devinez aisément le thème de cette dernière. Comme toujours avec Igor & Boccère, le trait n'est pas toujours constant, surtout dans les visages. Il semble plus à l''aise avec les détails anatomiques, surtout en gros plan, qu'avec les expression des faciès. Les couleurs sont plutôt criardes, peu nuancées, à l'instar du scénario d'Esparbec. J'avoue, je ne suis pas un grand admirateur de cet auteur, que je trouve rarement subtil, parfois à la limite de la pédophilie. J'ai du lire un ou deux de ces ouvrages, au début du numérique, quand peu de livres étaient sur cette nouvelle niche du marché littéraire. le livre, que je n'ai pas lu, qui est à l'origine de cette bande dessinée, semble connu de bon nombres de lecteurs sur ce site. Visiblement, Esparbec a ses aficionados. du peu que j'en ai lu, il semble que toutes ses histoires sont construites sur le même schéma. Un milieu bourgeois, une fille salace qui paraît sage mais qui, initiée au plaisir de la chair par des vieux et vicieux messieurs, ne se contrôle plus quand elle est titillée. Une mère qui semble notable mais qui, même si elle croit donner une éducation stricte à sa fille, est plutôt chaudasse, voir nymphomane. Des hommes mûrs montés comme des ânes et hop, sa tire à répétition dans tous les sens, quand tout le monde pense que les autres ignorent leur comportement de débauche. Donc, ne cherchons pas de moralité, elle est aux abonnés absents ni de véritable histoire car le scénario est étouffé Par la joyeuse gaudriole. Annoncée par les Éditions Tabou comme la bande dessinée érotique de l'année, personnellement, je trouve que le résultat est moyen. Un album à réserver aux inconditionnels d'Esparbec.

C'est énervant, il semble que Babelio confond et fusionne la bande dessinée avec le roman. J'ai pourtant tenté de séparer les deux mais rien n'y fait !
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