Merveilleuse Ravine, sublimé de moelle russe, à laquelle on revient à l'envie, par l'évocation de poètes-paysans, mexicains ou chiliens, du passage à la prose réussi de tel versificateur, ou bien tout simplement pour sa beauté.
Chaque lecture ouvrira de nouvelles perspectives, tant les thèmes sont nombreux dans cette douce tragédie naturaliste, ce miracle d'équilibre de moins de 200 pages, cette clef d'approche de la littérature russe.
Une très jolie réédition de 2017 aux éditions suisses Héros-Limite nous facilite la tâche.
Si vous cherchez des listes d'indispensables, vous pouvez la mettre dedans.
Et comme on dit aux moujiks : « Bois, l'oie, et ne mouille pas le chemin. »
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