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Critique de LauHolv


Carnet de voyage, La Solitude du Quetzal nous emmène sur les routes du Guatemala où celui qui tient le stylo tente d'oublier une grosse déconvenue amoureuse... Il est venu chercher le dépaysement et l'oubli, mais - c'était prévisible ! - on ne se débarrasse pas si facilement des choses qui nous blessent, ça se saurait !
Alors, d'étape en étape, on découvre avec lui des bribes de paysage, de ville, de village, de rivage, etc. On rencontre des chauffeurs, des vendeurs - toujours beaucoup de vendeurs quand on est touriste ! -, des homologues, et aussi quelques habitants - si si ! quand on en a envie, on réussit toujours à en rencontrer... Mais invariablement, dans le récit de chaque étape, la raison du voyage, ce que le voyageur cherche à tout prix à oublier, s'invite en impromptu, en boucle, en leitmotiv...
Reste au bout du compte, pour le voyageur comme pour le lecteur, une somme d'impressions, d'images, qui ne sont bien entendu pas la "réalité" du pays, mais plutôt la réalité d'une transition... Ce voyage, ce récit, c'est un très beau moyen d'occuper le temps, non pas de la guérison, mais de la cautérisation ! Si le voyage ne change rien aux faits, le temps passé à voyager aide à apprendre à vivre avec les faits... Jacky Essirard nous a fait profiter du voyage et c'est tant mieux !
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