La version d'
Euripide est intéressante en ce qu'elle permet de comprendre les apports des auteurs suivants,
Euripide étant le premier à avoir écrit une Phèdre. Dans cette pièce Phèdre n'a aucun affrontement avec Thésée ou
Hippolyte et l'accusation de ce dernier vient après la mort de Phèdre lorsqu'elle laisse derrière elle un message écrit le confondant. C'est Artémis qui vient révéler son innocence à la fin de la pièce en accusant Aphrodite. En revanche, les passages du choeur, très étoffés en références à la Grèce antique rendent son propos abscons pour les non initiés.
Après relecture, contient l'un des plus grandioses morceaux de misogynie que j'ai pu lire prononcé par
Hippolyte.
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