-Quelle que soit la date que nous choisirons, j’aurai de toute façon ce que je veux.
Il m’attire contre lui, puis nous laissons le silence prendre place, collés l’un à l’autre au pied de l’arbre. PAIX, c’est ce qui est écrit sur le panneau planté un campeur, ce mot qui semble m’être destiné. Je suis en train de faire une des choses que j’aime le plus au monde, en compagnie de l’homme de mes rêves. Mon corps en feu commence à se détendre, mon âme devient sereine. La paix, c’est ce que je trouve dans ses bras. La paix… et le feu.
- Je te donne cet anneau comme gage de mon amour, dit-il.
- Pourquoi voudrais-je qu'autre chose que moi entre en toi ?
Il émet un petit bruit désapprobateur avec la langue puis, d'un air amusé, plaque un doigt contre ma tempe.
- L’abstinence te monte à la tête, Rachel Livingston.
- Tu emportes ton oreiller ?
- Non.
- Quoi ? Pas même ton propre oreiller ?
- Je préfère son torse.
Il m'attire contre lui, puis nous laissons le silence prendre place, collés l'un à l'autre au pied de l'arbre. PAIX, 'est ce qui est écrit sur le panneau planté par un campeur, ce mot qui semble m'être destiné. Je suis en train de faire une des choses que j'aime le plus au monde, en compagnie de l'homme de mes rêves. Mon corps en feu commence à se détendre, mon âme devient sereine. La paix, c'es ce que je trouve dans ses bras.
La paix... et le feu.
- Ma mère est ravie ! Elle dit que tu t'es bien débrouillé. Et que tu as très bon goût en matière d'épouse.
Je n’ai jamais nourri un aussi grand espoir que lorsque je pénètre dans l’ascenseur des locaux de M4. Quelques employés s’y engouffrent à ma suite, échangeant quelques brèves salutations, mais je ne trouve pas la force de répondre. En revanche, je souris, un sourire nerveux, certes, mais malgré tout, confiant, assurément confiant. Les autres occupants descendent les uns après les autres à leurs étages respectifs et je suis la seule à monter jusqu’au dernier étage, celui des dirigeants. Jusqu’à lui. Jusqu’à l’homme que j’aime. Dans mon corps, c’est l’apocalypse, mon sang court à toute vitesse dans mes veines, mes jambes tremblent, mon estomac se tord jusqu’à former un gros nœud quand le tintement de l’ascenseur m’indique que je suis bien arrivée àson étage.