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Critique de Arthur409


Pour la détente, rien ne vaut un polar de Charles Exbrayat ! Bien sûr, ça date un peu maintenant, les personnages utilisent des téléphones à fil, et ils comptent leur argent en francs … mais pour moi, je retrouve dans ces livres un peu de l'ambiance légère des trente glorieuses ! Et surtout un humour subtil, toujours distillé à la bonne dose.
Cette fois, nous sommes à Nice, où le commissaire Honoré Cervione, né à Corte, mais effectuant sa carrière de policier sur le continent, enquête sur le meurtre de son collègue et compatriote Antoine Pietrapiana : celui-ci a été tué, ainsi que sa femme et son père, alors qu'ils jouaient à la pétanque près de leur cabanon, sur les hauteurs de Nice.
Honoré s'est juré de trouver et de châtier les coupables. Il se doute bien d'où vient le coup : c'est sûrement la bande de Gaston Conségude, qui avait de bonnes raison d'en vouloir à Pietrapiana. Mais voilà : il faut trouver des preuves ou des témoins … A propos de témoin, il y aurait bien Basilia, la mère de Pietrapiana, qui se trouvait tout près du lieu du drame avec ses petits-enfants. Mais voilà, elle prétend ne rien avoir vu ou entendu !
Pour Cervione, il y a anguille sous roche : Basilia ne se serait-elle pas mis en tête de se faire justice elle-même, suivant les vieux principes de la vendetta ? Et voilà que dans la vieille ville de Nice, dans la « Petite Corse » où se sont regroupés les natifs de l'île de Beauté, les complices de Conségude sont mystérieusement éliminés, les uns après les autres …
J'ai eu du plaisir à lire ce petit livre (185 pages), avec souvent un sourire au coin des lèvres. Bien sûr, on peut lui reprocher quelques clichés bien classiques sur les Corses, qui déchaîneraient peut-être les réseaux sociaux s'ils étaient publiés aujourd'hui. Mais c'est fait pour la bonne cause et sans méchanceté aucune. Et sans vouloir « spoiler », je peux indiquer que même si force ne reste pas toujours à la loi républicaine, justice sera faite !
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