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Critique de Azrael54


Bonsoir chères lectrices et chers lecteurs, ce soir, je vais vous parler de ma dernière lecture, encore un livre déniché dans une boîte à livres de la région, « Pour ses beaux yeux » d'Exbrayat.
Résumé :
« Il y a eu une fuite au laboratoire de recherches ultra-secrètes que dirige à Auch le professeur Laloubère. « Monsieur Duval », chef des services de contre-espionnage, charge son agent Jacques Savières de démasquer le traître et convoque le professeur à Paris. Celui-ci envoie son épouse à sa place.
Monsieur Duval est choqué d'un pareil manquement à la discipline. Savières reçoit un choc d'une autre sorte : en Christine Laloubère il voit incarnée la femme de ses rêves.
Mal mariée au demeurant et très amie avec un proche collaborateur du professeur, cette Christine n'aurait-elle pu, par ambition et désir de s'évader, chercher à vendre les travaux du laboratoire ? C'est avec ce doute au coeur, avivé par la jalousie, que Jacques Savières commence dans son pays natal du Gers une enquête qui se révèle aussi complexe que mouvementée, car tous les hommes ne sont-ils pas prêts à faire n'importe quoi pour ses beaux yeux ? »

Pour être franc, ce nouvel opuscule de découverte d'Exbrayat n'est pas celui qui fera aimer l'auteur.
C'est un agréable roman d'espionnage, c'est sûr il faut se remettre à la vie de l'époque. de nos jours, un tel roman est un « peu banal » comme on pourrait dire.
Le roman commence par la convocation de l'agent secret Savières par son patron du SDECE (Service de renseignements extérieur français, l'ancêtre de notre DGSE) Duval qui le charge d'enquêter dans un laboratoire ultra secret dans sa ville natale Auch, Gers.
Ce laboratoire doit mettre au point un carburant pour les fusées révolutionnaire, le wagstram. le souci qu'il y a c'est que le dossier se trouve déjà sur le marché à Berlin.
Les questions que l'on peut se poser sont : d'où viennent les fuites, qui est le ou la traitre ?
Le blême que rencontre notre agent secret est, qu'arrivé sur les lieux de son enfance à Auch, toutes les personnes du laboratoire semblent innocentes.
Mais une personne tape dans l'oeil de notre agent, on a l'impression de vivre un James Bond ou un Hubert Bonisseur de la Bath, c'est la splendide épouse du patron du laboratoire, Christine Laloubère.
Exbrayat nous mène sur diverses pistes qui se trouvent être toutes plus fausses les unes que les autres et la clé de l'enquête n'est révélée que dans les toutes dernières pages du livre. Il n'est pas vraiment désagréable à lire mais l'histoire reste plate et sans originalité. Pas de personnages tonitruants, hauts en couleur, pas d'humour grinçant, marque de fabrique d'Exbrayat. On retrouve plus une intrigue amoureuse avec une réflexion sur la trahison, l'amour, les apparences auxquelles il ne faut pas toujours se fier.

Bonne lecture et belle soirée. Bisous livresques nocturnes.
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