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Critique de Gwen21


Déçue. Difficile à dire quand même quand ça fait plusieurs années que l'envie de lire ce roman me trottait dans la tête. Mais, force m'est de constater, en toute honnêteté, que je suis déçue.

Au bout des 1251 pages de la réédition France Loisirs, mon avis est sans appel : récit inégal, style peu chaleureux, manquant de passion, n'arrivant pas à me captiver en tout cas.

On sent que Michel Faber a envie d'aller toujours plus profond dans la noirceur mais il n'y réussit pas. Son style est trop pauvre et quand on a lu Dickens, ça paraît fade, tout bonnement.

Au début, j'étais pleine d'espoir car la narration était originale, un peu façon "caméra embarquée", le lecteur est interpellé par le narrateur, puis pris par la main pour être guidé vers tel ou tel personnage mais cette originalité dans le récit disparaît très vite, première inégalité de terrain de l'oeuvre. Ensuite, et bien, les personnes principaux. Vous avez beau vous accrocher à eux, essayer de leur porter de l'affection, vous ne savez pas où le narrateur veut les emmener, ça part dans tous les sens, ça reste superficiel.

Comme vous tenez dans les mains un livre de la taille d'une Bible, vous ne pouvez vous empêcher d'espérer, de vous dire que dans une centaine de pages, ça ira mieux, que vous serez happé par l'intrigue mais l'intrigue... reste fade, figurative, sans relief, sans passion. Au final, aucun personnage n'est attachant.

Michel Faber aurait mis 25 ans à écrire ce roman, je m'étonne de cette persévérance pour un résultat si peu convaincant. A-t-il voulu simplement faire du volume ? Il semble en effet que le nombre de pages soit pour lui un argument de "poids" pour déterminer la valeur d'une oeuvre :
"- Si les livres étaient écrits de façon à ce que tout le monde, même les plus jeunes, puisse comprendre tout ce qu'il y a dedans, ce seraient des livres énormément longs. Est-ce que toi tu voudrais lire un livre long de mille pages, Sophie ? - Je lirais mille millions de pages, miss, si tous les mots étaient des mots que je peux comprendre" (page 1191)

Et bien moi je dis : STOP au remplissage de pages blanches mais je dis OUI aux vrais romans !


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