Citations sur Pékin ses palais, ses temples et ses environs (18)
Le Potala. en 1767, ayant atteint l'âge de soixante ans, l'Impératrice Douairière elle-même, entra dans ses quatre-vingts ans, Ch'ien Lun ordonna la construction du Potala, sur le modèle du monastère de Lhassa, en même temps résidence du Dalaï Lama, que le cinquième Grand Pontife Tibétain avait fait, au XVIIe siècle, construire en sa capitale.
Le pont de marbre
La tour ronde
Les Lacs et les Parcs Impériaux appelés aussi les Trois Océans
C'est pendant l'incomparable automne de Pékin, sans doute le plus agréable du monde, qu'il faut visiter ces anciens marécages transformés en lacs que les poètes de ce pays baptisèrent autrefois "Les Trois Océans".
Les lamas ont retenu du Taoïsme cette lois du moindre effort qui leur a suggéré ces solutions dont on ne peut qu'admirer le caractère pratique.
En 1289, le pape, intéressé par les bonnes dispositions du Grand Khan (empereur Moghol) vis à vis de la religion chrétienne, à la suite des démarches des frères Polo, envoya Jean de Montcorvin, avec le titre de léga et nonce auprès de la cour de Kanbaliq. Après un arrêt dans les Indes, le léga arriva à Pékin, terme de son voyage en 1298. Il y demeura seul pendant 11 ans, rejoint ensuite par le frère Arnold (Allemand). Il gagna à la religion catholique un prince de la famille de l'Empereur. Et en 1305 il y avait à Pékin deux églises et un missionnaire, léga du pape, ayant ses entrées dans le palais. [note de Pégase Shiatsu : moralité, si l'on doit nier la présence de Marco Polo en Chine, c'est dans les archives papales qu'il faut cherché et vérifié l'orrigine de cette délégation papale! et non pas dans une sordide histoire de nombre de mats de bateau et d'absence de Marco Polo dans des archives chinoises... alors que bien des documents ont du être disparus avec le palais du Grand Khan à l'époque de la construction de la cité interdite qui le remplaça! Preuve que oui, au lieu de crié victoire, certaines p.. se prenant pour des historiennes, feraient mieux de la boucler dans les documentaires, aussi grotesque que le livre qui prétendait que Jeanne d'Arc était un homme ! ]
Préface
Pékin, autrefois capitale puissante et glorieuse, avec, dans le coeur de ses enceintes, la Ville Interdite aux murs pourpres et aux toits d'or, fut la résidence de ces monarques opulents, Mongols, et Mandchou, qui régnèrent sur ce vaste empire d'Extrême Asie, le plus peuplé de la terre.
Devant la salle qui l'abrite son plantés deux "Souo Luo". La légende veut que ces deux arbres aient été apportés là du Tibet sous le règne de Tchen Koan des T'ang. Les feuilles de ces arbres sont groupées par sept et, toutes les vingt feuilles on voit pendre six graines. Je demandai en quelle saison ses arbres étaient en fleur. Le bonze me répondit : Entre le printemps et l'été [note de Pégase Shiatsu : saison du coeur!] Les bourgeons sont gros comme le poing, et chacun donne naissance à neuf fleurs rouges et blanches. Les graines guérissent les maladies de coeur.
Un jour où l'impératrice douairière Niouhoulou, mère de Ch'ieng Lung voyageait avec son fils et se trouvait à Hang Show elle y admira un site très pittoresque et elle aimât tellement se paysage, que l'Empereur Ch'ieng Lung voulu le réaliser dans les environs de Pékin. C'est ainsi que naquit en 1751 le Palais d'Eté actuel qui fut appelé "Montagne des dix milles années de longévité". Il avait été construit pour les 60 ans de l'impératrice douairière.
C'est dans ce palais auquel l'empereur Young Le donna le nom de palais du "Lustre hérité" que Pierre Loti écrivit en 1900 son livre "Les derniers jours de Pékin".
Les quatre cités constituant Pékin
Le visiteur arrivant à Pékin s'étonne un peu de la multitude des remparts, d'enceintes et de hauts murs qui, dès son entrée dans la ville suscite son regard. L'ancienne capitale est, en effet constituée de cités différentes qui avaient autrefois une séparation bien définie. Ces séparations subsistent encore, sauf dans la ville impériale où, pour faciliter la circulation, quelques murs ont été abattus. Mais les autres enceintes sont demeuré intactes, conférent à Pékin son caractère pittoresque de ville fortifiée.
De l'an 500 à l'an 300, au moment de l'âge d'or de la littérature et de la pensée grecque, (Socrate, Platon, Aristote) les premiers philosophes chinois ( Confucius, Lao Tzu, Chang Tzu et Mencius ) apportent les préceptes qui vont fixer la pensée chinoise jusqu'au vingtième siècle. C'est l'âge classique.