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Critique de Foxfire
Lorsque je me lance dans une série noire (le genre en général pas forcément la collection éditoriale), j'ai certaines attentes : une intrigue qui permettra de mettre en lumière des aspects peu reluisants de la société, mais aussi des personnages archétypaux et surtout, le plus important, le style. Malheureusement ce « colt dans le corsage » est loin de remplir le contrat.
Si l'intrigue était prometteuse, le traitement est, à mon sens, raté. C'est dommage parce que cette histoire évoquait des magouilles immobilières et des politiciens véreux. Hélas, cet aspect n'est finalement qu'effleuré et le roman va se contenter de proposer l'élucidation d'une affaire. En plus, le récit va se perdre dans son dernier tiers dans un récit aux allures de procédural. Non pas que je sois opposé à ce genre mais ce n'est pas ce que j'apprécie dans un polar de série B.
Ensuite, comme je l'ai dit, j'aime qu'une série noire mette en avant des personnages archétypaux, des durs à cuire, des femmes fatales, des privés taciturnes…. Les noms des deux personnages qui forment le duo de détective étaient très prometteurs. Donald Lam, c'est bon ça, c'est tranchant. Bertha Cool, c'est bon aussi, ça claque. Et bien en fait non. Lam est fadasse et n'a aucune présence. Quant à Cool, elle a certes un caractère bien trempé mais elle ne sert pas à grand-chose dans l'histoire.
Enfin, le plus gros défaut est l'absence de style. Ce que j'aime dans le roman noir, c'est les formules qui font mouche, les dialogues qui claquent, un côté badass qu'on ressent dans l'écriture même. Dans « un colt dans le corsage », il n'y a rien de tout ça. L'écriture est purement fonctionnelle, ne sert qu'à dérouler l'intrigue, il n'y a aucune recherche de style. C'est plat et mou.
Je vais vite oublier ce roman qui a réussi à m'ennuyer profondément malgré ses 150 pages. Ce ne sera pas difficile.
Si l'intrigue était prometteuse, le traitement est, à mon sens, raté. C'est dommage parce que cette histoire évoquait des magouilles immobilières et des politiciens véreux. Hélas, cet aspect n'est finalement qu'effleuré et le roman va se contenter de proposer l'élucidation d'une affaire. En plus, le récit va se perdre dans son dernier tiers dans un récit aux allures de procédural. Non pas que je sois opposé à ce genre mais ce n'est pas ce que j'apprécie dans un polar de série B.
Ensuite, comme je l'ai dit, j'aime qu'une série noire mette en avant des personnages archétypaux, des durs à cuire, des femmes fatales, des privés taciturnes…. Les noms des deux personnages qui forment le duo de détective étaient très prometteurs. Donald Lam, c'est bon ça, c'est tranchant. Bertha Cool, c'est bon aussi, ça claque. Et bien en fait non. Lam est fadasse et n'a aucune présence. Quant à Cool, elle a certes un caractère bien trempé mais elle ne sert pas à grand-chose dans l'histoire.
Enfin, le plus gros défaut est l'absence de style. Ce que j'aime dans le roman noir, c'est les formules qui font mouche, les dialogues qui claquent, un côté badass qu'on ressent dans l'écriture même. Dans « un colt dans le corsage », il n'y a rien de tout ça. L'écriture est purement fonctionnelle, ne sert qu'à dérouler l'intrigue, il n'y a aucune recherche de style. C'est plat et mou.
Je vais vite oublier ce roman qui a réussi à m'ennuyer profondément malgré ses 150 pages. Ce ne sera pas difficile.
