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Critique de Pecosa


"O partigiano portami via
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
O partigiano portami via
Ché mi sento di morir"
Un roman dédié aux partisans italiens par un Fajardie toujours chantre de l'amour fou et absolu. Ivan Steens est le fils d'un pétainiste fervent dont les affaires ont bien prospéré pendant l'Occupation. Son fils aîné a fui la France avec les troupes allemandes. Quand Ivan, le cadet, un sympathique dilettante, est arrêté en août 44 par les F.F.I., il ne sait pas que sa vie va basculer. Au cours de son incarcération, il rencontre Palmiro Pavollli, un communiste italien combattant antifasciste qui a perdu son fils résistant. Palmiro a aussi une fille, Paola, militante comme lui. Entre le fils de bonne famille et la belle Italienne, c'est le coup de foudre. Mais la guerre n'est pas finie, et Ivan, après avoir passé les cinq dernières années le nez dans les livres, se découvre une âme de combattant. Il s'engage dans l'armée de de Lattre de Tassigny.
Ciao, Bella, Ciao! m'a fait penser à une version juvénile d'Après la pluie, quand Joe Dickman, un intellectuel cynique ancien de la 2eme DB tentait de refaire sa vie dans la France libérée et tombait amoureux d'une femme d'origine modeste. Le roman est un peu léger mais on y retrouve toujours ce que l'on aime chez Fajardie, l'humanité, la sincérité et l'amour que l'on croit éternel.
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