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Critique de traversay


D'elle, on ne saura rien de plus que ce qu'elle veut bien dire dans les lettres qu'elle adresse à Claire, la nouvelle femme de son ancien mari, la mère du fils qu'elle n'a pas eu, sa rivale, sa hantise, son obsession permanente. Sphinx est un roman épistolaire à une seule voix. Aucune réponse De Claire. Les a t-elles seulement reçues, ces lettres ? Ont-elles été envoyées ? le mystère persistera jusqu'au bout. Ce qui est plus évident c'est le dérangement mental de plus en plus prononcé de l'auteure de ces missives qui ressemblent à un long monologue, scandé dans une litanie de mots tour à tour dépressifs, désespérés, crus ou menaçants. D'elle, on sait qu'elle va mal, qu'elle envie la vie que mène Claire auprès de son ex, cette existence qu'elle était en droit d'espérer, si son couple ne s'était pas délité des années avant. Alors, elle s'identifie à "l'autre femme", elle prend sa place et puis elle imagine qu'elle puisse la faire disparaître. C'est une descente aux enfers vers la folie que décrit Christine Falkenland. Si le livre piétine parfois, n'échappant pas aux répétitions, il devient de plus en plus oppressant, tant on pressent la tragédie qui pourrait avoir lieu. Comme dans un thriller démoniaque, il faudra attendre les dernières pages pour connaître le dénouement. Ou pas.
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