Le vide que je laisse derrière moi est peut-être plus grand que je ne le suis moi-même. Dans ma présomption, c'est mon espérance.
Mon envie à moi est crue et recouverte de chair comme les déchets de boucherie. Pas de quoi s'enorgueillir, dans ce fouillis de graisse et de lambeaux. Autant d'images qui me dévorent. Et être obligée de me tenir au milieu de tout cela, vouloir rester au cœur de cette envie usante, un désir de quelque chose d’ineffable et de douloureux.