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Critique de Marti94


Je suis enchantée d'avoir réussi à lire ce roman au mois d'août à Paris parce que cela fait déjà pas mal de temps que je me le promets et puis, arrivée en septembre, je me rends compte qu'il est resté sous ma PAL.
Ce "Paris au mois d'août" de René Fallet est un livre héritage de mes parents alors il a tout pour me plaire d'autant plus que je passe toujours le mois d'août à Paris, période à l'ambiance particulière. C'est ce que nous fait ressentir René Fallet avec cette passion d'un été que beaucoup de gens aimerait avoir vécu. Et puis il y a les années 60 ce qui nous fait faire un bon historique dans la capitale.
Le narrateur est un Français moyen, Henri Plantin, qui est vendeur à la Samaritaine au rayon pêche. Sa femme et ses enfants partent en vacances au bord de la mer mais il n'a pas pu se libérer en même temps qu'eux. Il va donc rester seul à Paris au mois d'août et se fait une joie de passer du temps avec ses copains. Il ressemble physiquement à Charles Aznavour (comme le précise René Fallet) et d'ailleurs c'est lui qui va interpréter le rôle dans l'adaptation au cinéma de Pierre Garnier-Deferre.
Henri croise une jeune et jolie anglaise en vacances et tombe sous son charme bien qu'en apparence tout les oppose. Pourtant, Patricia Greaves dit Pat va rapidement glisser sa tête dans le creux de son épaule. Elle a besoin d'être consolée car elle est venue à Paris pour oublier un homme qui l'a fait souffrir. Alors évidemment le gentil Henri va jouer le chevalier servant et l'amant fougueux en mettant dans sa poche, sans la lire, la lettre de sa femme.
Il y croit lui à la passion mais c'est un amour d'été.
Dans cette belle romance d'un été, il y a des personnages forts y compris les personnages secondaires comme l'horrible concierge Madame Pampine ou l'ami Gogaîlle qui fait la manche dans le métro à Châtelet.
j'ai quand même été un peu déçue par certains propos qui ne passent plus aujourd'hui, par exemple les "pédales" considérés comme des anormaux ou bien cette façon de vouloir s'approprier quelqu'un (Plantin se répète "il me la faut").
Pour autant, en imaginant Henri et Pat rirent main dans la main le long de la Seine, j'ai quand même fait une belle promenade dans l'été parisien qui, en réalité, ne sent pas toujours bon la rose.


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