Deuxième roman de Jan de Fast, son intro contient pas mal de dialogues très descriptifs et lourdingues mais c'est assumé : Fast veut terminer la présentation de l'univers dans lequel son héros - le docteur Alan - évoluera par la suite.
Sa mission : élucider le sort de la planète Skandia, petite colonie de l'OPU (80.000 colons) brutalement coupée du monde.
Motif d'inquiétude supplémentaire, la sonde envoyée en reconnaissance s'est écrasée mystérieusement...
Heureusement, Alan va nous arranger tout ça, aidé par un jeune collègue, faire-valoir assez niais, mais qui permettra à notre héros de faire briller toutes les facettes de son talent d'enquêteur au terme d'un huit-clos policier plutôt réussi.
Style agréable et assez naturel lorsque l'action démarre (qq discrets imparfaits du subjonctif quand même, mais à la 3ème personne du singulier, faut pas dec)
Des réflexions bien vues et un environnement technologique cohérent, malheureusement tout part en sucette question vraisemblance quand on découvre à la fin la cause première du silence de la colonie.
Celle-ci a été la victime d'un génocide organisé par une méchante civilisation alien d'un niveau technologique équivalent à celui de l'OPU grâce à un agent infiltré dans l'équipe du seul labo survivant de Skandia.
Les vilain(e)s (ils/elles sont hermaphrodites...) attendent que le dispositif mortel se disperse pour venir, dans la foulée, envahir la planête vidée de ses malheureux habitants et recommencer tranquilou leur petit jeu avec la colonie terrienne suivante.
Sauf que le mode opératoire est complètement débile : soit Skandia constitue un simple test en vraie grandeur, mais alors les aliens doivent observer soigneusement à l'écart, soit ils coordonnent une attaque massive et simultanée de dizaines de colonies (l'OPU en compte 197).
Ah ces aliens, ça ose tout, c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnait...
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