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Critique de Tandarica


J'aime beaucoup les textes brefs, pour leur paradoxale richesse. Ils appellent souvent à interpréter des ambiguïtés inhérentes à l'absence de détails. Ici, il est presque impossible de parler, sans trop dévoiler, de la tragédie (ou plutôt comédie grinçante ?) qui se déroule sous nos yeux par une quiète nuit où la lune est admirable de beauté, à cause du caractère divin de ce breuvage rouge, communément connu sous le nom de vin.

Un trio de personnages (Maya une très belle jeune femme aux « beaux cheveux bouclés et un visage de poupée de cire » dont le prénom viendrait de Mar-yam, qui en hébreu signifie « goutte de mer », symbole de pureté et de noblesse, le père si fière de sa progéniture, et un mystérieux jeune homme qui « a des airs du comédien Adrien Brody ») dans un étrange huit-clos. J'y ai vu moi, une sorte de conte moderne dont la cruauté pourrait bien être de l'humour noir. « Féru de nature, il s'amuse à poster des tonnes de photos de différents arbres et fleurs sur les réseaux sociaux ». Tel est décrit le jeune homme si innocent en apparence ! Ou est-ce tout simplement un rêve ? le cauchemar du père pourrait bien être le conte de fée (abominable ?) de Maya. Mais, comme nous le savons aussi, in vino veritas ! À moins, qu'il ne s'agisse d'une sorte de brûlot contre les dangers du vin. « Aussi bon soit-il, le vin est un maître en perversité » (p. 17). Allez donc le lire pour savoir.
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