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Critique de gill
Derrière ce titre, qui sonne comme celui d'un roman de Gaston Leroux, se cache une comédie en trois actes de René Fauchois représentée pour la première fois, à Paris, au théâtre des Capucines, en novembre 1934.
René Fauchois, s'il est un de nos grands dramaturges, fut aussi un comédien de talent. Fréquemment, il interpréta sur scène les rôles qu'il avait lui-même écrits.
Ainsi il fut, à plusieurs reprises, sur scène, le libraire Édouard Lestingois aux côtés de Michel Simon dans la pièce "Boudu sauvé des eaux" dont il était aussi l'auteur.
"La dame aux gants verts" est une pièce audacieuse, virulente, tour à tour comique ou tragique.
Le rideau se lève sur une dispute. Achille y est proprement odieux et indélicat.
En quelques phrases, il se dévoile comme un goujat d'abord, puis comme un maître-chanteur et un affreux profiteur pour finalement se révéler comme un homme capricieux et méprisant.
Achille Prosca est une caricature que René Fauchois va pousser à son extrême, celle d'un aventurier, sans scrupules, qui ayant fait 20 métiers obscurs et douteux, est devenu un maître de la finance et de la presse qui dicte ses ordres aux ministres.
Lors d'un diner, Mauricia Prosca, l'épouse d'Achille, retrouve avec émotion Gaétane de Ronceray, une vieille amis d'enfance, de l'époque du lycée Racine.
Elles se sont retrouvées grâce à un portrait de Gaétane, intitulé "la dame aux gants verts" et paru dans le célèbre journal "l'Illustration".
Méprisant et bousculant tout et tout le monde, Achille Prosca n'aura de cesse que de conquérir cette femme dont il semble soudain épris....
Cette pièce est ambitieuse. Elle cloue au piloris les hommes de pouvoir, de toutes les époques, qui, grâce à la veulerie de leurs contemporains, deviennent, par la force de l'argent, les maîtres de leur société.
C'est une comédie de moeurs déconcertante et moderne dont le rideau tombe sur une fin imprévue et pathétique.
René Fauchois a connu cet homme, qui se cache derrière Achille Prosca. Car il a vécu, dans le Paris d'avant-guerre.
Mais, chaque époque n'a-t-elle pas son Achille Prosca, aventurier de la finance brutal, cynique et corrompu ?
Peut-être est-ce ce qui rend ce morceau de théâtre si actuel.
René Fauchois, s'il est un de nos grands dramaturges, fut aussi un comédien de talent. Fréquemment, il interpréta sur scène les rôles qu'il avait lui-même écrits.
Ainsi il fut, à plusieurs reprises, sur scène, le libraire Édouard Lestingois aux côtés de Michel Simon dans la pièce "Boudu sauvé des eaux" dont il était aussi l'auteur.
"La dame aux gants verts" est une pièce audacieuse, virulente, tour à tour comique ou tragique.
Le rideau se lève sur une dispute. Achille y est proprement odieux et indélicat.
En quelques phrases, il se dévoile comme un goujat d'abord, puis comme un maître-chanteur et un affreux profiteur pour finalement se révéler comme un homme capricieux et méprisant.
Achille Prosca est une caricature que René Fauchois va pousser à son extrême, celle d'un aventurier, sans scrupules, qui ayant fait 20 métiers obscurs et douteux, est devenu un maître de la finance et de la presse qui dicte ses ordres aux ministres.
Lors d'un diner, Mauricia Prosca, l'épouse d'Achille, retrouve avec émotion Gaétane de Ronceray, une vieille amis d'enfance, de l'époque du lycée Racine.
Elles se sont retrouvées grâce à un portrait de Gaétane, intitulé "la dame aux gants verts" et paru dans le célèbre journal "l'Illustration".
Méprisant et bousculant tout et tout le monde, Achille Prosca n'aura de cesse que de conquérir cette femme dont il semble soudain épris....
Cette pièce est ambitieuse. Elle cloue au piloris les hommes de pouvoir, de toutes les époques, qui, grâce à la veulerie de leurs contemporains, deviennent, par la force de l'argent, les maîtres de leur société.
C'est une comédie de moeurs déconcertante et moderne dont le rideau tombe sur une fin imprévue et pathétique.
René Fauchois a connu cet homme, qui se cache derrière Achille Prosca. Car il a vécu, dans le Paris d'avant-guerre.
Mais, chaque époque n'a-t-elle pas son Achille Prosca, aventurier de la finance brutal, cynique et corrompu ?
Peut-être est-ce ce qui rend ce morceau de théâtre si actuel.
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