Il ne s'agissait plus d'établir de simples récits de vie, mais de s'en servir pour éclairer des pans mal connus de l'histoire de la médecine, comme les pratiques médicales quotidiennes ou les relations entre les médecins et leurs patients.
Françon fut l'artisan principal de sa réussite, qui passa tout autant par la rouerie et l'habileté que par le travail et l'épargne.
Passer à un stade supérieur était pour ces demi-notables de village plus difficile. Ils avaient un réseau familial d'obligés suffisamment vaste pour être (en général de justesse) élus conseillers municipaux, mais n'avaient pas la fortune ni l'entregent pour être nommés maires ou adjoints.
Si l'on en croit Jacques Leonard, l'art dentaire était exercé par des gens ordinaires parmi lesquels prédominaient des serruriers, des forgerons et des maréchaux-ferrants.
Tout aussi rares étaient les réfugiés politiques, Italiens, Polonais et Espagnols carlistes que la monarchie de Juillet accueillait assez généreusement en leur versant des subsides et qui étaient souvent dispensés du paiement des droits et de la présentation de leur diplômes laissés dans leur pays d'origine.
En parlant des officiers de santé,
Ces médecins de deuxième ordre, qui n'avaient rien de militaire malgré leur désignation issue du monde de l'armée si présente au temps du Consulat, furent recrutés jusqu'en 1892, année durant laquelle une nouvelle loi confia le monopole des soins aux seuls médecins du premier ordre, les docteurs en médecine.