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Critique de cicou45


Ce troisième et dernier tome (en attendant que la médiathèque dans laquelle je travaille se procure les derniers) est pour moi le plus beau, le plus doux mais aussi le plus triste des trois. Pourquoi ? Peut-être parce que je me sens trop concernée en raison de la maladie de mon papa (pas exactement la même que Muguette mais à peu de choses près, c'est du pareil au même et après deux greffes de moelle osseuse, il voit enfin le bout du tunnel même si son combat n'est pas terminé pour autant. Pardonnez-moi cette petite parenthèse mais j'aimerais lui dédicacer cette critique).

C'est le brande-bas de combat à la Vill'Hervé. Non seulement, les économies laissées par les parents Verdelaine commencent à arriver à sec mais en plus, il va falloir accueillir pour quelques temps (le temps de leurs vacances à eux) les cousins Harry et Désirée, tous deux un peu plus jeunes que la plus jeunes des soeurs Verdelaine, Enid, et donc il va falloir les occuper. Pour ce qui est des économies des parents, une solution a été trouvée par Charlie (l'aînée des soeurs : louer une partie de la maison, comprenant entre autres la chambre des défunts parents qui n'avait jamais été touchée ni même rangée depuis la disparition tragique de ces derniers deux ans auparavant). Après une petite annonce diffusée et de nombreuses visites reçues, il a été convenu par les cinq soeurs que la chambre ne serai louée qu'à un homme ou femme de minimum 77 ans... mais voilà que l'homme en question, nouveau locataire est un bel et séduisant jeune homme de 28 ans, assez mystérieux : Tancrède.
Pour ce qui est des amours de Bettina (oui, n'oublions pas que ce tome lui est dédié tout de même), rien à faire : l'on a beau lui présenter de charmants jeunes hommes de son âge (celle-ci a 14 ans) : rien à faire, elle ne peut s'arrêter de penser à Merlin qu'elle a connu dans le tome précédent et qu'elle avait repoussé à cause du "quand dira-t-on". Il avait beau avoir un drôle de nez et des oreilles en forme de chou-fleur, c'est pour lui que son coeur bat...mais si ses sentiments n'étaient alors plus partagés ? Y survivrait-elle ? Bien sûr que oui mais cela, elle ne le sait pas encore et il lui faudra probablement beaucoup de temps, quelle qu'en soit l'issue....tout comme pour Basile d'ailleurs (vous trouvez que je saute du coq à l'âne mais pas du tout) : Basile, le petit copain officiel de Charlie, risque lui aussi d'avoir à affronter des peines de coeur mais rien de tel comparé à ce que devra endurer ici notre jeune Hortense : si pour elle, il n'est pas question de garçon, c'est au contraire bien plus grave. Comment réagir lorsqu'on perd un être cher ? Certes, nos cinq soeurs en ont toutes fait l'expérience lorsqu'elles ont perdu leurs parents mais comment réagir lorsqu'un être cher, une confidente, une plus qu'amie, jeune encore, s'en va...?
Enfin, pour ce qui est des deux autres soeurs Verdelaine, je trouve toujours le personnage de Geneviève trop effacé (et c'est bien dommage car j'aimerais bien faire plus ample connaissance avec elle) et quant à Enid, eh bien disons qu'elle reste égale à elle-même : une jeune fille d'un peu plus de neuf ans pleine de vie et sans cesse en quête d'aventures en tous genres !

Je regrette d'avoir (déjà) terminé la lecture de ces trois premiers tomes et il me tarde de découvrir la suite mais comme je le disais en commençant cette critique, il va me falloir de la patience (le temps que la médiathèque fasse l'acquisition des deux dernier). Une série que je ne peux que vous recommander et en ce qui concerne les soeurs Verdelaine, je suis fan et je rajouterais une dernière petite touche perso en disant que celle qui me caractérise le plus et dont je me sens la plus proche est le personnage d'Hortense ! A découvrir et à faire découvrir !
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