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Critique de Tocca


Autant j'avais adoré Mapuche (où j'ai appris des choses sur les crimes de guerre commis en Argentine), autant j'ai détesté Haka.
Boudiou que c'est noir. Pas un seul des personnages mentionnés dans le bouquin n'est vivant à la fin. Pas un seul n'a l'air d'avoir un passé à peu près normal. Tous sont hyper torturés par leur enfance, leur histoire, leurs amours. Aucun ne ressemble à quelqu'un qu'on pourrait rencontrer dans la vraie vie. Ça donne l'impression que l'auteur a sorti tous ses clichés du polar noir pour les mettre dans son premier roman. Idem pour la narration. Ça fait voyager en Nouvelle-Zélande, soit. Mais l'intrigue est à la fois cliché (oh non, le grand méchant chef de la police, qui est le hiérarchique du héros flic génial super torturé, est derrière toutes les sales affaires !), à la fois décousue (ces deux personnages qui occupent 50% du bouquin pour faire croire qu'ils sont le coupable et la fille du héros mais qui en fait ne sont personne et n'ont aucun lien avec l'intrigue…). Heureusement, le style d'écriture de Caryl Ferey ne se lit pas trop mal.
Voilà, finalement, ça fait l'effet d'une mauvaise drogue. Le goût est amer, dégueulasse, mais pourtant on se laisse accrocher et emporter jusqu'au bout, un peu malgré soi, plus par une curiosité morbide que par un réel intérêt.
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