AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de michfred


Too much is beautifull.. c'est le credo de Caryl Ferey, qui, de fait, en fait trop...ou pas assez.
Les 10 nouvelles de ce petit bouquin n'ont en commun que le goût de l'hyperbole.
Les unes ont parfois un petit parfum d'autobiographie - la mamie, la mère, la fille, les potes, le frangin,.
Parfois elles rendent hommage à ces maîtres à penser, ces "pères" de substitution que Caryl Ferey s'est trouvé en route : Raoul Vaneigem, Jacques Brel.
Parfois c'est juste l'envie de hurler contre la fin du monde programmée, le libéralisme sauvage, la bêtise égoïste des années 80 ou même...Casimir!!
Parfois c'est une idée de nouvelle, pas très aboutie, mais qui le titille quand même...
Bref c'est un peu l'auberge espagnole et c'est assez inégal, même stylistiquement.
J'ai largement préféré, pour mieux connaître le bonhomme, lire "Comment devenir écrivain quand on vient de la grande plouquerie internationale", un peu barjo et allumé, mais concentré sur une passion, un sujet: écrire! Et vraiment très drôle.
Un dernier moyen de mieux connaître Caryl Ferey c'est de le rencontrer, comme nous l'avons fait ce soir- happy few que nous sommes- grâce à Babelio, dans les salons de Gallimard, à propos de Condor, son dernier livre.
Le renard, comme il s'appelle lui-même est vif, drôle, sympa, un peu roots, un peu loulou, et très rock and roll.
Mieux que cette petite pochade un peu décousue et décevante, ses derniers bouquins montrent qu'il est bourré de talent.
Commenter  J’apprécie          331



Ont apprécié cette critique (31)voir plus




{* *}