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Dévorés" est un roman dystopique qui se déroule à Montréal. Des guêpes géantes sont arrivées sur terre d'abord pour ravager les cultures du monde entier, plongeant le monde dans la famine. Mais la population a à peine eu le temps de souffrir de la faim qu'une deuxième vague arrive, les femelles cette fois, pour dévorer ce qui reste sur terre : les humains.
Nous suivons Jack et son groupe d'amis qui tentent de survivre aux insectes. Mais comme dans The Walking Dead, ce n'est pas de la nouvelle menace dont il faut se méfier, mais de ses propres congénères. Désespérés par la faim, les hommes ne tardent pas à s'entre-tuer pour se voler ce qu'ils possèdent. Jack perd son groupe et, presque mort, se retrouve accueilli par un autre clan de survivants parmi lesquels se trouve un vieux scientifique.
Ce personnage introduit un peu de crédibilité et de profondeur en décrivant ces insectes.
Les réactions humaines sont elles aussi intéressantes, poussées à l'extrême dans ce contexte de fin du monde. Les gens évoluent, se transforment, s'adaptent comme ils peuvent.
La dernière métamorphose du héros est géniale,
juste laissée devinée par la dernière phrase du roman : "Plus jamais je n'aurai faim, tant et aussi longtemps que je pourrai trouver du sang." Je l'ai trouvé glaçante et absolument géniale, une chute comme on les aime .
En bref, j'ai beaucoup apprécié cette lecture. Je pourrais juste reprocher un manque de développement des sentiments et émotions des personnages, c'est parfois un peu froid et lisse. Mais c'est tout de même un livre que je recommande, et particulièrement aux amateurs de dystopie !
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