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Critique de 5Arabella


Nous sommes au Japon du XIXe siècle. Un jeune homme décide de devenir poète, au grand dam de son père, et d'écrire des haïkus célébrant la neige. Sur les conseils d'un poète de cour, il ira parfaire son art, essayer de lui donner de la couleur, auprès d'un vieux maître, vivant isolé. le voyage va le révéler à lui-même et lui permettre de donner la pleine mesure de son talent, sans oublier de lui faire connaître l'amour.

Je suis un peu partagée à la lecture de ce livre. Rien n'est plus délicat que de parler de poésie, de délicatesse, du rêve, de l'exigence du dépouillement. Faire poétique, peut vite faire sombrer dans le kitsch. A mon sens l'auteur le frôle deux ou trois fois, mais il n'y tombe pas, s'en sort au final pas trop mal, même s'il n'évite pas certaines petites facilités. le livre est plaisant, bien conduit, révélant une vraie maîtrise de la narration. Même, et je suis désolée pour ceux qui ont vraiment aimé ce texte, c'est une poésie un peu formatée, il y a beaucoup de choses un peu attendues, comme la rencontre amoureuse, tout s'emboîte trop bien, sans véritable surprise.

Mais tel quel, c'est un livre bien fait, avec lequel on peut passer un bon moment, et je comprends très bien son succès, même si ce n'est pas forcément ce qui me touche le plus en littérature, même si c'est plaisant à lire.
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