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Critique de BMMousseron
Je suis heureuse de participer à la masse critique de Babelio car j'ai eu la primeur de lire ce superbe album jeunesse.
Lorsque je lis un album jeunesse, je commence toujours par découvrir les illustrations sans lire le texte : elles créent une atmosphère dans laquelle je me glisse pour savourer le texte. Elles donnent la couleur de ma future lecture.
Quand j'ai ouvert le livre et que j'ai découvert ses magnifiques illustrations, j'ai pensé tout de suite à David Wiesner, un autre auteur-illustrateur. Comme lui, Juan Hernaz déploie sur une double page ses illustrations, leur donnant ainsi une place prépondérante dans le récit : elles pourraient se suffire à elles-mêmes. Comme Wiesner, il nous entraîne dans un monde onirique, surréaliste qui frappe l'imagination.
Le texte, écrit avec beaucoup de sensibilité, se mêle aux illustrations et suit ses mouvements: d'abord bien ordonné comme les affaires du grand-père dans la valise puis de plus en plus erratique comme sa mémoire. Et si l'on regarde de plus près, il y a deux éléments récurrents dans ces illustrations : l'hirondelle et le bateau qui pourraient symboliser chacun la mémoire; la première, la mémoire qui s'envole et la seconde, la mémoire ancienne bien ancrée.
Cet album est une belle métaphore de la maladie d'Alzheimer. Je ne sais pas si les enfants en comprendraient le sujet sans l'éclairage d'un adulte. Il peut aider, cependant, l'adulte à aborder le sujet de façon très imagée.
Je remercie encore une fois Babelio et les éditions d'Orbestier pour la découverte de ce livre.
Lorsque je lis un album jeunesse, je commence toujours par découvrir les illustrations sans lire le texte : elles créent une atmosphère dans laquelle je me glisse pour savourer le texte. Elles donnent la couleur de ma future lecture.
Quand j'ai ouvert le livre et que j'ai découvert ses magnifiques illustrations, j'ai pensé tout de suite à David Wiesner, un autre auteur-illustrateur. Comme lui, Juan Hernaz déploie sur une double page ses illustrations, leur donnant ainsi une place prépondérante dans le récit : elles pourraient se suffire à elles-mêmes. Comme Wiesner, il nous entraîne dans un monde onirique, surréaliste qui frappe l'imagination.
Le texte, écrit avec beaucoup de sensibilité, se mêle aux illustrations et suit ses mouvements: d'abord bien ordonné comme les affaires du grand-père dans la valise puis de plus en plus erratique comme sa mémoire. Et si l'on regarde de plus près, il y a deux éléments récurrents dans ces illustrations : l'hirondelle et le bateau qui pourraient symboliser chacun la mémoire; la première, la mémoire qui s'envole et la seconde, la mémoire ancienne bien ancrée.
Cet album est une belle métaphore de la maladie d'Alzheimer. Je ne sais pas si les enfants en comprendraient le sujet sans l'éclairage d'un adulte. Il peut aider, cependant, l'adulte à aborder le sujet de façon très imagée.
Je remercie encore une fois Babelio et les éditions d'Orbestier pour la découverte de ce livre.
