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Critique de henrimesquida


Fin d'une dynastie, fin de règne, le dernier des Médicis, Gian Gastone, est un personnage décadent. Comme le Caravage, il vit son homosexualité de manière tragique cherchant plus la déchéance que le plaisir. Dans la Florence des Médicis, l'amour des garçons est presqu'aussi admis qu'aux temps des Grecs. Il plonge dans l'ivrognerie, la goinfrerie et l'abjection pour déchoir encore. Il en résulte une fin pénible et une lecture assez pénible. J'ai terminé avec peine ce livre pourtant intéressant.

Les jours brillants de la Renaissance sont terminés, l'histoire se termine au milieu du 18ème siècle .L'Italie est dominée par l'impérialisme des Habsbourg, d'où un déferlement de touristes allemands sur Florence. Les Médicis se sont alliés aux Bourbons, influences françaises donc, et toujours celle de l'Espagne .

Florence est la ville des peintres. Gian Gaston, le dernier des Médicis a une préférence pour Andrea del Sarto. Je fais donc la connaissance de ce peintre

Clin d'oeil à Stendhal : le livre se présente comme la traduction d'un manuscrit écrit par le médecin de Cosimo III et de Gian Gaston. Ce parti pris médical autorise une analyse d'un « fléau », épidémie vénérienne, qui ressemble au développement du Sida. Autre anachronisme, une « analyse viennoise » de l'homosexualité. Une description assez plaisante du tourisme : ces touristes allemands étrangement contemporains, qui auraient pu être drôles dans un contexte plus léger.
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