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Critique de Malivriotheque
Esther, bibliothécaire, aimerait aider les enfants d'un camp gitan en leur lisant des histoires. Tous les mercredis, elle vient leur faire découvrir des récits. Au départ réfractaires, les petits et leurs parents s'habituent à cette intrusion inattendue. Esther, quant à elle, apprend à connaître les membres de la famille du camp...
Je n'ai pas vraiment aimé cette histoire racontée dans un style indirect libre fatigant qui incite à une lecture trop rapide. On ne sait plus qui parle, on a du mal à distinguer les personnages, à les différencier ; leurs discours se voient noyés dans celui des autres.
Outre cet aspect stylistique, j'ai pris peu de plaisir à lire cette tranche de vie d'une famille gitane. Bien que confronté à la misère, le lecteur fait également face à une impasse culturelle et sociale majeure. Le problème de l'intégration, très souvent imputé aux mairies ou aux habitants, n'est pas à sens unique : l'exemple pris ici montre bien que les Gitans également ne souhaitent pas s'intégrer, en refusant par exemple d'envoyer leurs enfants à l'école, d'inscrire les nouveaux-nés au registre ou encore de refuser à chercher du travail... Traiter les autres de "gadgé" (avec un double sens de "putain", comme expliqué dans le livre) n'aide d'ailleurs pas spécialement à avancer dans le schmilblick.
Le débat est vaste. Mais la grande littérature, au final, n'est pas au rendez-vous.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
Je n'ai pas vraiment aimé cette histoire racontée dans un style indirect libre fatigant qui incite à une lecture trop rapide. On ne sait plus qui parle, on a du mal à distinguer les personnages, à les différencier ; leurs discours se voient noyés dans celui des autres.
Outre cet aspect stylistique, j'ai pris peu de plaisir à lire cette tranche de vie d'une famille gitane. Bien que confronté à la misère, le lecteur fait également face à une impasse culturelle et sociale majeure. Le problème de l'intégration, très souvent imputé aux mairies ou aux habitants, n'est pas à sens unique : l'exemple pris ici montre bien que les Gitans également ne souhaitent pas s'intégrer, en refusant par exemple d'envoyer leurs enfants à l'école, d'inscrire les nouveaux-nés au registre ou encore de refuser à chercher du travail... Traiter les autres de "gadgé" (avec un double sens de "putain", comme expliqué dans le livre) n'aide d'ailleurs pas spécialement à avancer dans le schmilblick.
Le débat est vaste. Mais la grande littérature, au final, n'est pas au rendez-vous.
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