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Critique de laulautte


« Wastburg n'existait pas pour rien : c'était justement parce qu'elle sortait de cette sauvagerie chevaleresque que cette cité était si plaisante à vivre ». Et à lire pour ceux dont l'haleine de putois mort, cette odeur diffuse de merde que même des relents de mort ne peuvent couvrir, n'est pas rédhibitoire. Car Wastburg est une cité médiévale dans toute sa splendeur, une véritable fosse d'aisances à ciel ouvert. Une cité où certes la morale s'est dissoute dans la bière ou la gnole mais où l'ordre règne, la hiérarchie respectée, et ce malgré qu'elle soit une cité apatride hors des lois. Une cité peuplée de hors la loi, de canailles et de crapules, autant de personnages de toutes les couches sociales hauts en couleur qui digèrent le vin sur la bière plus facilement dans cet ordre, qui se demandent s'il est plus douloureux de prendre un carreau dans le dos ou une giclée d'acide dans la frime. Cédric Ferrand donne un rôle à des petites gens, avec leurs galères, leurs peines et joies, que l'on aime détester ou que l'on déteste aimer, dans des saynètes qui sont autant de chapitres courts, pour faire battre le coeur et donner à cette cité le rôle principal de ce roman de fantasy noir, qui donne autant de hauts le coeur que de moments de franches rigolades.
Il fait bon boire un verre à prix moyen à Wastburg, cette cité où vous pourriez trinquer avec un Don Benvenuto Gesufal.
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