Ferrandez est un maitre dans l'adaptation des romans de Camus. L'étranger, le premier homme, et cette fois-ci
L Hôte tiré de "l'exil et le royaume", nouvelle écrite en 1957.
Nous retrouvons la précision du dessin, les couleurs toujours chaudes nous transportant en Algérie.
Les dialogues sont minimalistes et laissent la place aux images, qui tout autant que des mots, nous font partager toute une palette d'émotions : tension, respect, incompréhension, fierté, dureté.
La préface de
Boualem Sansal est tout autant un hommage à Camus qu'à l'Algérie; c'est un cri sur l'importance de la responsabilité et du respect de soi.
Album à lire dans la continuité des deux précédemment cités.
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