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Critique de Taraxacum


Et voilà, c'est fini. 4 tomes et plusieurs mois de lecture, des tas de personnages secondaires, des décennies d'amitié, et je dois laisser derrière moi nos deux amies, blessées par des vies compliquées, ayant portées chacune une sacré flopée de désillusions et de malheurs, mais de joie aussi, de joie cependant qu'elles finissent souvent par payer fort cher, comme l'amour du beau Nino qui leur vaudra toutes deux, à quelques années d'intervalle, bien des malheurs. On reste dans la tête d'Elena jusqu'au bout, et on n'assiste donc qu'à une partie de l'histoire, refermant le roman avec encore beaucoup de questions qu'Elena n'a pas su, ou pas voulu pour certaines, résoudre, on referme ce roman à bout de souffle de tant de vie, du jaillissement, presque à la douleur. C'est souvent très âpre, dur, aucune des deux, malgré de grands succès, ne se bâtit une vie de douceurs, c'est le moins qu'on puisse dire, Elena elle-même qui aurait pu sembler avoir choisi la facilité par son changement de milieu, est une combattante, comme son amie et alors qu'autour d'elle, l'âge, la vie, la maladie, les horreurs du monde rattrapent tant de personnages, Elena s'accroche, au quartier, à ses livres, à ce qu'elle peut parfois.
L'Italie des années de plomb n'a rien d'un paradis, et encore moins dans un quartier pauvre gagné par la violence, la drogue, le crime organisé!
C'est un roman très dense, avec mille thèmes qui s'entrecroisent, et surtout, surtout deux magnifiques portraits.
A recommander!
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