Un nouveau polar de
Jean-Baptiste Ferrero quelle joie. Mais sans Thomas Fiera quelle tristesse ! Non je plaisante !
Même les héros de polar ont droit à en repos bien mérité (surtout Thomas un peu cabossé dans «
Vengeance »).
On y perd en blues stratosphérique, mais on y gagne en froide efficacité.
L'Archange est en effet synonyme de mort atroce pour tous les fâcheux que l'on croise.
C'est un polar tout à fait « Ferrero » (mais pas les rochers soyons sérieux) : de l'action, des crapules qui se croient intouchables et une bonne dose de violence cathartique.
On y perd un peu de la gouaille de Thomas, mais on y gagne en morts violentes que je qualifierais de « créatives ».
Le roman se dévore, car il regorge d'action et de retournements de situation.
Peu de personnages : l'Archange, un policier en fin de carrière, des femmes qui ne s'en laissent pas conter et un archiviste à la vie bien tranquille.
Des évènements dramatiques vont réunir tout ce monde en un trio improbable.
Trio qui va aller titiller d'immondes crapules qui se croient intouchables.
Encore une fois, je prends plaisir à retrouver la plume de l'auteur.
J'ai sans doute lu une grande partie de ses livres ! Vivement le prochain !
La définition même du polar : de l'action, de l'humour, des pénibles, des personnages forts en couleur.
Note
le personnage principal connais Thomas Fiera. Serait-ce la prémisse de quelque chose ?
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