Il ne vit pas la porte s'ouvrir, ni la femme qui se glissait à l'intérieur et la refermait derrière elle. Il ne l'aperçut en se réveillant qu'au moment où elle fut près de lui.
En chemise de nuit, pieds nus, les cheveux dénoués, elle le touchait sans aucune gêne.
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Le bruit a même couru qu'il s'agissait de sa fille, une fille qu'il aurait eue ailleurs et qu'il cherchait à ramener chez lui. Mais ce n'est pas possible. Ils ne se ressemblent pas du tout et il y avait trop de différence dans leurs manières. Les domestiques disaient qu'ils ne mangeaient même pas ensemble et qu'elle ne faisait rien de toute la journée, rien d'autre que de se vernir ses ongles d'orteils et se coiffer.
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"Il y a des horreurs qui m'empêchent de pardonner! Que l'Italie fut fasciste,cela restera toujours pour moi une blessure.On ne peut pas
être léger en ce monde"
Sergio Ferrero