AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Bazart


Hier était à marquer d'une pierre blanche pour les fans d'Asterix: figurez vous que cela faisait juste 60 ans, le 29 octobre 1959 qu'Astérix apparaissait pour la première fois dans les pages du Magazine Pilote, avec les premières planches de l'album Astérix le gaulois, imaginé par René Goscinny et Albert Uderzo

Une année anniversaire et la sortie d'un nouvel album tant attendu : on peut dire que 2019 est résolument L'ANNÉE Astérix ( et on l'a vérifié pas plus tard qu'il y a 15 jours lors du dernier festival Lumière avec une soirée mémorable) !

Cet album tres attendu, c'est La fille de Vercingétorix, disponible depuis le 24 octobre, 38e album des aventures d'Astérix, et la quatrième collaboration entre le dessinateur Didier Conrad et le scénariste Jean-Yves Ferri.

Le duo, toujours à pied d'oeuvre pour imaginer de nouvelles aventures, s'inscrit pleinement dans le fabuleux univers créé par René Goscinny et Albert Uderzo, comme on a pu le constater lors de notre très réjouissante lecture de ce nouvel opus .
Cure de jouvence dans le fameux petit village gaulois: Asterix et Obelix se retrouvent à veiller sur une adolescente fugueuse Adrénaline, fille de qui vous savez (de toute façon, c'est marqué dans le titre pour les étourdis) est avant tout une jeune fille confrontée aux problèmes d'adolescente classique, et le douloureux passage à l'âge adulte, véritable thématique de ce 38eme album.

A l'exception de Zaza dans "le cadeau de César", il faut savoir qu'il y avait jusqu'à présent peu d'adolescente dans Asterix et notre Adrénaline apporte un renouveau tout à fait bienvenu dans le village des résistants gaulois.

On retrouve avec ce 38e album un plaisir de lecture qu'on avait un peu perdu au cours des derniers volumes de cette grande saga. le scénario de Jean Yves Ferri est malin comme tout, truffé d'un bon nombre d'anachronismes en tous genres et bien réjouissants comme au temps du génial Goscinny, et des anachronismes qui surfent parfaitement sur l'êre du temps . Un exemple parmi d'autres : pour trouver du travail, les enfants d' Ordralphabetix et Cétautomatix n'ont qu'à traverser la rue, ca vous rappelle rien? Et l'on aime aussi la réflexion plutôt saine sur l'Europe qui traverse quelques pages.


Le très talentueux Didier Conrad (Bob Maurane/ le Piège Maltais/ et surtout les Innommables, de très joyeuse mémoire) se glisse avec énormément d'aisance et de jubilation dans le trait souple du grand Albert sans pour autant faire du copier coller.

Bref, cette "fille de Vercingétorix" pourrait très bien être le meilleur album du duo Asterix/ Obelix depuis, bon pas forcément depuis 1960 mais on pourrait dire, depuis 1977, une année de bien sinistre mémoire pour les fans de l'immense Goscinny, vous n'êtes pas d'accord ?


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          370



Ont apprécié cette critique (36)voir plus




{* *}