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Critique de un_Riou
Acclamé par la critique, acclamé par le public... d'ordinaire je me méfie.
Et pourtant. "Moi, ce que j'aime, c'est les monstres" possède dans sa narration, son format et son dessin tout ce qui peut justifier un tel engouement.
Récit des faux semblants et de la perte de l'innocence, des différences et de ses souffrances, de la dureté de la vie et des sentiments ambivalents, du poids des héritages et des déterminismes que l'on s'impose, des monstres gentils et des hommes cruels... Un récit initiatique teinté de fantastique, vue à hauteur d'enfant qui se sent (se sait ?) différente, hors de la norme.
L'atmosphère générale mêle le sagace et le naïf, l'optimisme et le définitif comme seul un enfant peut le vivre. L'exagération fantastique et l'imagination débordante prennent vie dans le carnet que tient notre jeune narratrice qui se retrouve confrontée façon mitraillette aux pires épreuves de la vie.
Un récit initiatique sur le passage à l'âge adulte et la fin des illusions, magistralement menée et naïvement immortalisé aux stylos billes et aux feutres.
Un plaisir qu'il serait dommage de se refuser.
Et pourtant. "Moi, ce que j'aime, c'est les monstres" possède dans sa narration, son format et son dessin tout ce qui peut justifier un tel engouement.
Récit des faux semblants et de la perte de l'innocence, des différences et de ses souffrances, de la dureté de la vie et des sentiments ambivalents, du poids des héritages et des déterminismes que l'on s'impose, des monstres gentils et des hommes cruels... Un récit initiatique teinté de fantastique, vue à hauteur d'enfant qui se sent (se sait ?) différente, hors de la norme.
L'atmosphère générale mêle le sagace et le naïf, l'optimisme et le définitif comme seul un enfant peut le vivre. L'exagération fantastique et l'imagination débordante prennent vie dans le carnet que tient notre jeune narratrice qui se retrouve confrontée façon mitraillette aux pires épreuves de la vie.
Un récit initiatique sur le passage à l'âge adulte et la fin des illusions, magistralement menée et naïvement immortalisé aux stylos billes et aux feutres.
Un plaisir qu'il serait dommage de se refuser.
