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EAN : 9791090724471
416 pages
Monsieur Toussaint Louverture (23/08/2018)
4.35/5   1368 notes
Résumé :
Chicago, fin des années 1960. Karen Reyes, dix ans, est une fan absolue des fantômes, vampires et autres morts-vivants. Elle se voit d'ailleurs comme un petit loup-garou : d'après elle, dans ce monde, il est plus facile d'être un monstre que d'être une femme. Le jour de la Saint-Valentin, au retour de l'école, Karen apprend la mort de sa belle voisine, Anka Silverberg, une survivante de l'Holocauste. Elle décide alors de mener l'enquête et va vite découvrir qu'entre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (247) Voir plus Ajouter une critique
4,35

sur 1368 notes
Me voilà mitigée :
1/ Je trouve les dessins très très impressionnants. Je suis complètement bluffée par les qualités graphiques : la représentation des tableaux aux stylos, les personnages, les couvertures de magazines, etc... C'est très particulier, très soigné et personnellement j'ai trouvé magnifique.
2/ Les anecdotes de la vie, le cinéma, la mort de Martin Luther King, les références musicales, ses amitiés atypiques, le fait qu'elle se dessine en loup-garou, ses désirs, ses émotions, le passé très triste de Anka, la maladie de sa mère, le regard innocent dans un monde difficile, etc... Bref, un contenu plutôt touchant.

Mais alors pourquoi mitigée?

Il y a un côté un peu désordre qui m'a gênée dans ma lecture. C'est l'assemblage très unique qui m'a perturbé au point de me perdre. Ce qui en fait une oeuvre unique était en fait déstabilisante pour mon cerveau, trop habitué à un style carré et organisé.

Un très gros travail, une maîtrise artistique qui ne laisse pas indifférent.
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Osez ce livre!
Dépasser ses préjugés sur son titre, sa couverture, son genre peut-être, et se couler dans cet objet littéraire absolument fascinant, c'est la garantie d'une expérience sensorielle de lecture profonde, émouvante, déstabilisante, unique!
C'est d'abord pour ma part une nouvelle preuve que le roman graphique de qualité est un genre majeur, propre à susciter la même admiration et le même niveau de ressenti qu'une oeuvre littéraire classique; celle-ci est en l'occurrence une expérience de lecture augmentée de tout premier plan. le texte est très présent, impeccable, et parfaitement à sa place autour de dessins d'une inventivité incroyable et d'une charge émotionnelle rare. Je n'aurais jamais cru qu'un dessin au stylo bille fasse un tel effet!
De fait, le format du roman graphique est le plus efficient pour porter cette double histoire de la petite Karen qui, ouvrant l'oeil sur le monde et sentant les secrets qui oppressent sa famille, préfère être un monstre, et de son enquête sur la mort de sa voisine Anka et son passé douloureux de juive allemande pendant la guerre.
Car grâce au dessin, grâce aussi à l'explosion des codes narratifs que l'auteur s'autorise (tout en maîtrisant totalement son récit), ce sont une multitude de contre-plans et d'infra-mondes qui nous sont donnés à voir : celui d'un quartier de Chicago de la fin des années 60 ravagé par la misère et le racisme, celui du caractère monstrueux, bon ou mauvais monstre, qui se cache en chacun, celui de la vérité du monde qui s'expose dans les toiles des grands peintres, celui des peurs enfouies, des vérités cachées, des sentiments profonds exposés avec un mélange de violence et de pudeur qui sonne juste.
J'attends avec impatience le deuxième volet de cette oeuvre qui m'a totalement embarquée et ouvert des portes.
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Au vu de la note moyenne, « Moi, ce que j'aime c'est les monstres » semble faire l'unanimité. Je ne vais pas tout à fait me joindre au concert de louanges. Si la B.D d'Emil Ferris est une oeuvre intéressante et réussie à bien des égards, elle est à mon sens loin d'être parfaite et n'est pas exempte de défauts regrettables.

Le principal reproche que j'ai envie d'adresser à « moi, ce que j'aime c'est les monstres » c'est son manque de crédibilité. A aucun moment, je n'ai oublié que j'étais en train de lire, jamais je n'ai été totalement immergée dans l'histoire au point d'oublier mon statut de spectatrice. Je n'ai jamais vraiment cru à cette histoire. Cela est dû, à mon avis, à un manque de simplicité. L'oeuvre de Ferris aurait gagné à être plus simple et finalement plus humble. Il y a trop de pathos dans « moi, ce que j'aime chez les monstres ». Anka, Je ne dis pas que cela ne peut pas arriver, certains cumulent les malheurs, mais dans une fiction je trouve que cela fait trop, le récit perd en crédibilité. Ajoutez à cela Je trouve que ça fait trop pour sonner juste. Et puis du coup, le récit part dans tous les sens. J'aurais préféré qu'il soit centré sur le personnage de Kare au lieu de se disperser.

Mais ne croyez pas que j'ai détesté la B.D d'Emil Ferris. Pour une première oeuvre, c'est du très bon travail. « Moi, ce que j'aime chez les monstres » a beaucoup de qualités. Même si je n'ai jamais vraiment cru à l'histoire racontée, j'avais tout de même envie de connaitre la suite. Je ne me suis jamais ennuyée lors de ma lecture. le personnage de kare est intéressant et attachant. J'ai aimé cette jeune fille qui pour combler son manque de confiance en elle va s'identifier aux monstres de la culture populaire. J'ai adoré les passages dans lesquels son frère l'emmène au musée, la façon dont elle perçoit les oeuvres d'art.
Et puis il faut bien dire que le dessin d'Emil Ferris est très beau. Fait au stylo, tout en hachures, le trait de Ferris est intense. L'impact sur le lecteur est indéniable. La mise en page est souvent intéressante et dynamique. Visuellement, c'est vraiment superbe et on prend plaisir à s'attarder sur chaque planche. Ferris varie les styles et que ce soit en imaginant des couvertures de revues d'horreur ou en reproduisant des toiles de maître, elle fait preuve d'une belle virtuosité.

S'il m'a semblé que narrativement « moi, ce que j'aime chez les monstres » pêchait par manque d'humilité et était émaillé de défauts qui m'ont vraiment gênée, j'ai tout de même passé un bon moment de lecture. Même si j'ai trouvé que cette histoire manquait de vérité et que je n'ai jamais dépassé le sentiment d'être en dehors du récit, j'ai tout de même envie de connaitre la suite, je lirai donc le second tome. D'autant plus que ce sera un plaisir d'admirer à nouveau le dessin d'Emil Ferris. Si je ne suis pas entièrement convaincue par la Ferris scénariste, la dessinatrice m'a en revanche complètement séduite.
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Ce roman graphique est un chef d'oeuvre ! Et pourtant, la première fois que je l'ai vu en librairie, j'ai été presque rebutée par la couverture et par les quelques pages feuilletées. Grosse erreur de ma part quand, après l'avoir emprunté à la bibliothèque, j'ai commencé à le lire, puis à scruter attentivement les planches. C'est époustouflant ! L'intrigue tourne d'une petite fille Karen qui vit à Chicago en 1968, elle partage sa vie avec sa mère et son frère qu'elle adore et qui lui a fait découvrir la peinture.
Elle adore les films et les magazines d'horreur, passe son temps à en redessiner les couvertures, elle est rejetée par ses camarades d'école, se rêverait en monstre pour pouvoir se rebeller, venger les humiliations qu'elle subit. Et puis il y a sa voisine du dessus : Anka silverberg, une juive allemande rescapée de la Shoah et qu'on retrouve assassinée. Karen se lance dans une enquête, grâce au mari d'Anka, elle écoute des cassettes enregistrées par cette dernière qui raconte sa vie en Allemagne : dominée, exploitée par des hommes pervers, humiliée, stigmatisée parce que juive et déportée… Une longue litanie de malheurs qu'écoute cette petite fille en cachette. Car derrière ses airs bravaches, c'est encore une petite fille confrontée à la tristesse de son grand frère, à la maladie de sa mère et à un secret familial.
Ce roman graphique développe plusieurs thèmes comme l'enfance, la violence de la société (celle vécue par Karen mais aussi celle vécue par Anka), la figure du monstre (pour Karen, tous ceux qui la blessent ou la rejettent sont des monstres) , la sexualité qui définit chacun d'entre nous (Karen aussi jeune soit-elle sait déjà qui elle aime), la famille (Deeze le frère est un personnage ambivalent, repère essentiel pour Karen, qui cache des secrets).
Visuellement c'est superbe, chaque planche révèle les multiples inspirations de l'auteur : j'ai beaucoup aimé les pages consacrés à la découverte d'un musée L'Art Institute dans lequel se promènent Karen et Deeze son frère. Ils s'arrêtent notamment devant le tableau de Georges Seurat « Un dimanche après-midi à l'île de la Grande Jatte » et quand on regarde de plus près, on s'aperçoit qu'Emil Ferris a dessiné les visages de Karen et Deeze à la manière de Seurat. Plus loin, l'auteur évoque la déportation des juifs et leur transport dans ces wagons infâmes : la double planche muette est à la fois tragique, empreinte de dignité et de résignation. Je pourrais évoquer encore d'autres planches mais ce serait dommage de tout dévoiler. Je vous conseille donc de vous précipiter sur ce roman graphique de 416 pages qui vous laissera pantois.
Je mets 5 chats car c'est un coup de coeur pour moi.


Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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AAAAaaahhhhh ! Quelle horreur, une histoire de monstres !
« Nous avons peur du monstre, notamment si ce monstre, c'est nous. Nous sommes monstres dans nos échecs, dans nos appétits, dans nos désirs. » dixit Emil Ferris, l'auteure de cette somme sur les monstres.
Inutile de vous dire qu'Emil Ferris en voit partout des monstres, dans ses corn-flakes le matin, sous son lit, dans la rue, dans une salle de classe. Emil Ferris, dans le livre c'est une petite fille qui s'appelle Karen Reyes. Karen adoore les monstres, d'ailleurs elle se voit comme un loup-garou avec de charmantes canines qui dépassent de sa petite bouche.
Mais qu'est-ce-que c'est que ce bouquin ? et puis surtout, je grince des dents rien que d'y penser, voilà un sujet qui n'est pas du tout pour moi ! en dehors de toute zone de confort !
Les zombies c'est ridicule non ? (je crois que je vais pas me faire que des ami.es là), les films d'horreur - je prends mes jambes à mon cou-, le gore - non mais ça va pas la tête ? y a pas assez de cinglés dans la rubrique faits divers, il faut en plus en accueillir dans son salon, sur son strapontin dans le métro ou dans son lit ? Ah désolée, mais ça sera sans moi !
Pas mal rebutée par le graphisme de la couverture, j'avais déjà dû lire une ou deux chroniques par ci par là sans que cet OLNI retienne mon attention, allez hop, les monstres, c'est par ici la sortie...
Et puis, il y a quelques jours, par le hasard d'un peu de surf sur babelio, je retombe sur ce roman graphique, sans vraiment en avoir entendu parler avant. En 2017, je ne savais même pas que babelio existait (euh, oui, ça y est vous savez maintenant, c'était moi … Pas taper hein ???)
Et puis là, tout de même, je me dis qu'il y a un truc pour mériter tous ces avis dithyrambiques. 4,36 étoiles de moyenne pour 1 155 notes, excusez du peu …
Alors ma curiosité l'emporte, et je décide de m'y frotter un peu à ces monstres, juste pour voir… Mazette quel poids ce truc ! c'est le Bottin des monstres ou quoi ?
Au premier abord, je ne suis pas plus convaincue que ça, ces grandes pages avec ces reproductions hallucinées de couvertures de magazine des années 60 aux couleurs psychédéliques, bof…
Mais bon, maintenant que je l'ai en main, ma curiosité est tout de même piquée par le coup de crayon bluffant… C'est trop tard maintenant, je ne vais pas me dégonfler, alors zou, j'embarque.
J'arrive chez moi, et regarde à nouveau le susdit pavé. Réflexion faite, là on n'est plus dans le pavé, on approche du piédestal, heureusement que je n'avais rien rapporté d'autre de la médiathèque, je me serais me cassée le dos...
Reprenons cette couverture, Bizarre, vous avez dit bizarre ? La couverture avec cette femme au visage bleu, quel sentiment de malaise … En plus l'auteur s'appelle Emil mais c'est une femme, ça aussi c'est louche…
Et puis surtout, damned ! l'éditeur n'a pas mis de numéros de pages ! Quelle horreur ! ça c'est bien pire que tous les monstres du bouquin ! Monsieur Toussaint Louverture, c'est carrément rédhibitoire, je NE PEUX PAS lire un livre s'il n'y a pas le nombre de pages ! C'est la première chose que je fais quand j'ouvre un bouquin, avant même de savoir de quoi ça parle, j'ai BESOIN de savoir le nombre de pages… Ben oui, après je fais des calculs presque savants (bon alors là j'en suis au quart, aux deux-tiers, … j'espère que vous êtes impressionnés par mon excellent niveau en calcul mental). Mais là comment je fais ?
Et puis d'abord, c'est quoi cette histoire de monstre ? Je n'ai plus 8 ans ! Quoique … tout le monde n'est pas de cet avis …
Alors j'ai regardé par le trou de la serrure ce que fabriquait Karen, la petite-fille loup-garou. En fait, ensuite la serrure s'est agrandie, et par un tour de passe-passe étrange elle s'est transformée en tableau. Et là, je ne comprends pas ce qui s'est passé, je me suis penchée en avant, encore et encore, et j'ai basculé à l'intérieur du tableau. Quand je vous disais que c'était bizarre, vous me croyez maintenant ?
De l'autre côté du tableau, j'ai rencontré une foule de personnages qui s'avèrent assez attachants ; Karen bien sûr, sa mère, son frère, son amie imaginaire, … et finalement il n'est pas compliqué de se couler dans l'histoire. Cependant, je ressors de cette lecture un peu éparpillée façon puzzle. C'est foisonnant, peut-être un peu trop de thèmes sont abordés, on ne sait plus bien où donner de la tête au sens propre comme au figuré. Quelques trouvailles graphiques sont remarquables, comme l'idée de reproduire un cahier avec des spirales et des interlignes, pour donner l'impression d'être en train de regarder les dessins de Karen sur son cahier d'écolière par-dessus son épaule.
J'ai trouvé particulièrement attrayantes graphiquement les grandes planches avec les portraits, et celles où l'auteure reproduit des oeuvres d'art permettant à Karen de littéralement entrer dans les tableaux, tout en nous permettant de glisser un regard nouveau sur ces oeuvres.
Les portraits croisés des deux héroïnes, Karen et Anka (la voisine qui habitait au-dessus de chez Karen mystérieusement décédée) sont très réussis et touchants.
Cependant, si je ressors de cette incursion au pays des monstres impressionnée par l'incroyable graphisme, l'histoire est assez alambiquée, extrêmement noire, tous les personnages filent le bourdon pour des raisons diverses et variées, et je suis parfois restée en marge de certaines horreurs, le curseur étant poussé parfois trop loin pour moi (en particulier les pages avec les pédophiles) et certains passages sont restés confus.
Après avoir ingurgité ces monstrueuses 416 pages (j'ai juste réussi à trouver l'info du nombre total de pages), je reste mitigée et paradoxalement sur ma faim puisque le tome 2 ne devrait pas sortir avant janvier 2024, sa sortie ayant déjà été repoussée à plusieurs reprises aux États-Unis (alors après le temps qu'il soit traduit…). Je me ferai bien un petit film d'horreur en attendant, pas vous ? (naaan, je blague…)


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critiques presse (15)
LeMonde
28 janvier 2019
Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître [...] Récit ébouriffant et magnétique, tenant à la fois du journal intime (dessiné au stylo-bille et aux feutres sur un carnet à spirales) et du tableau familial (Karen vit avec une mère aussi pieuse que superstitieuse et un frère aîné un peu voyou et amateur d’art).
Lire la critique sur le site : LeMonde
Culturebox
17 décembre 2018
Entièrement dessiné au stylo Bic, ce roman graphique extraordinaire par sa beauté, sa maîtrise narrative, son inventivité, son humanité, est la première œuvre d'Emil Ferris, une américaine venue tardivement à la bande dessinée après avoir été piquée par un moustique.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeDevoir
17 décembre 2018
Si l’histoire est addictive, le dessin majestueux de Mme Ferris — entre Otto Dix et Daniel Clowes —, entièrement exécuté au stylo-bille, hisse le livre au rang d’oeuvre d’art.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Telerama
21 novembre 2018
L’enquête policière et introspective de Karen Reyes dans le Chicago des années 1960 consacre l’immense talent d’Emil Ferris, une jeune auteure de 56 ans. Un coup de maître qui doit autant au Pinocchio de Collodi qu’au Jérusalem d’Alan Moore.
Lire la critique sur le site : Telerama
Telerama
03 octobre 2018
Un ouragan nommé Emil Ferris ! Il n’a fallu qu’un seul album à cette dessinatrice de Chicago pour bouleverser le paysage du neuvième art. Mais quel album ! Dense, puissant, inspiré, surprenant de bout en bout, Moi, ce que j’aime, c’est les monstres a affolé les boussoles de la critique américaine et réveillé les consciences.
Lire la critique sur le site : Telerama
Lexpress
24 septembre 2018
Foisonnante épopée psychique, grand récit sur les émotions, les troubles de l'identité et les pouvoirs de l'imagination, il fera date.
Lire la critique sur le site : Lexpress
BDGest
04 septembre 2018
Véritable OLNI (objet littéraire non identifiable), Moi, ce que j’aime, c’est les monstres consacre peut-être trop rapidement (quoi qu’à cinquante-six ans cela soit très relatif) une auteure qui devra, dans les années à venir, pouvoir exister en dehors d’un tel chef-d’œuvre.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
29 août 2018
Ce premier opus d’un diptyque fort de 800 pages, transportera le lecteur dans un univers mêlant habilement le réalisme et le fantastique aux accents souvent torturés mais également pleins d’espoir d’une vie meilleure.
Lire la critique sur le site : Auracan
LaPresse
29 août 2018
Arrivée de nulle part, au terme d'une série d'épreuves qui auraient découragé n'importe qui, Emil Ferris a bousculé les conventions du roman graphique avec Moi, ce que j'aime, c'est les monstres, oeuvre magnifique et bouleversante, qui est un éloge de l'art, de la différence et de la résilience.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Chatelaine
27 août 2018
Remarquable, Moi, ce que j’aime, c’est les monstres l’est autant que son autrice, l’Américaine Emil Ferris. À 40 ans, à moitié paralysée par le virus du Nil, cette illustratrice déjoue tous les pronostics: elle réapprend à marcher, à dessiner, retourne à l’université, puis entreprend un récit colossal, entièrement réalisé au stylo-bille!
Lire la critique sur le site : Chatelaine
BDZoom
27 août 2018
« Moi, ce que j’aime, c’est les monstres » est un authentique plaidoyer pour le souvenir et l’amour, mêlant deux univers, « superficiel » pour l’un (les comics et les revues d’horreur), et plus rude et réaliste pour l’autre (la vie quotidienne et l’histoire des camps) de manière étonnamment liée.
Lire la critique sur le site : BDZoom
BoDoi
24 août 2018
Avec un style chargé mais bourré d’émotions et de sensations, Emil Ferris propose un environnement visuel inédit et d’une grande puissance.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Actualitte
22 août 2018
Depuis sa parution, l’ouvrage a raflé les prix, avec, dernièrement, les prix Eisner du meilleur album 2018 et celui de la meilleure auteure. Par-delà la complexité d’un trait qui peut déstabiliser, c’est bien une monstrueuse aventure qui s’offre au lecteur.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Liberation
16 juillet 2018
Le lecteur est d’abord subjugué par le dessin, puis il pénètre dans le récit, mais chaque nouvelle double page est tellement sublime et surprenante qu’elle le rappelle au dessin. Son trait ne sert jamais de décor, il est un pur moyen de communication.
Lire la critique sur le site : Liberation
Liberation
16 juillet 2018
Dans «Moi, ce que j’aime, c’est les monstres», la dessinatrice raconte l’histoire de Karen, enfant anxieuse qui vit dans le Chicago des années 60 et s’invente un monde foisonnant de mystères. Un ouvrage au souffle romanesque exceptionnel, remarquable tant sur la forme que sur le fond.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (187) Voir plus Ajouter une citation
J'avais peur qu'ils finissent par me faire devenir comme eux... Grossiers, ennuyeux, nuls, stupides = G. E. N. S.
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Parfois, des choses si terribles surviennent que les gens veulent que le monde soit à l’image de ce qu’ils ressentent au plus profond d’eux.
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Si, en général, les sous-sols sentent le surréalisme, les cuisines et les jardins, eux, sentent toujours l'impressionnisme.
Alors, comme notre cuisine est dans un appartement en sous-sol, ça sent un peu l'impressionnisme des débuts, celui de Vincent Van Gogh, Terre d'ombre et ocre, une odeur poivrée et graisseuse qui dit " je t'aime".
Toutes ces années, alors qu'Anka dansait et chantait là-haut, mes oeufs n'avaient pas vraiment un goût d'oeuf mais plutôt celui de La Nuit Étoilée.
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Les hippies m'ont dit "paix", et moi j'ai esquissé (la force de l'habitude) un signe de paix en réponse, et, je ne sais pas pourquoi, mais pile à ce moment là, ça m'a paru faux. Qu'on lève tous deux doigts comme des crétins en disant "paix", enfin, pourquoi "paix" et pas "coléoptère" ou "pruneau" ou " crêpes"? Comment un mot comme "paix", même répété à l'infini, pourrait-il arrêter la guerre?
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Cette œuvre magnifique est le résultat d'une expérience de laboratoire composée de 42% de mystère, 18% de fiction historique, 6% de romance, 21% de souvenirs, 5% de réalisme urbain, 6% de critique sociale mordante, 10% d'humour et 3% de thriller surnaturel.
Elle est aussi faite de nombreux cœurs qui battent et battent encore, de milliers de crocs prêts à mordre, de puissantes sensations souterraines et d'un appétit féroce pour la vie.
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Voici un livre extra-ordinaire. Graphiquement mais aussi littérairement. C'est un kaléidoscope, un grand roman d'initiation, et l'oeuvre d'une artiste à la destinée peu commune.
« Moi, ce que j'aime c'est les monstres », d'Emil Ferris, est publié aux éditions Monsieur Toussaint Louverture.
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