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Critique de Vermeer


Les questions sur le sens de la vie étaient autrefois prises en charge par la religion. Aujourd'hui, en Occident, celle-ci est devenue affaire privée et les contemporains refusent la transcendance, les vérités verticales, les dogmes, les autorités supérieures qu'elles soient religieuses ou politiques (ainsi pendant un temps, le marxisme a constitué une sorte de religion du Salut terrestre et une vision optimiste de l'histoire). Le problème est que dans notre société matérialiste dans laquelle nous avons injonction du bonheur, la mort, la maladie sont vécues comme anormales et posent à nouveau la question du sens de l'existence auquel l'homme moderne n'est plus préparé. Tout ce qu'il a vécu, ce à quoi il a rêvé auparavant paraît soudain dérisoire face au deuil.
Le refus de la verticalité a pour conséquence l'humanisation du divin et la divinisation de l'homme ( l'amour des autres hommes a remplacé l'amour de Dieu). L'auteur reprend des notions déjà étudiées par des sociologues ou historiens (Rougement, Ariès) sur la naissance de l'amour dans le mariage ou vis à vis des enfants. L'homme a sécularisé les thèmes de la religion chrétienne jusqu'aux années 1960 mais se retrouve depuis face à un grand vide.
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