AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Clelie22


Suite et fin des aventures de Reine de Maurever ou plutôt de son fils Aubry et des deux jeunes filles qui l'aiment. Ou bien de Jeannin, le petit coquetier froussard devenu brave écuyer. À moins que ce ne soit l'histoire du nain Fier-à-bras, du frère Bruno la Bavette, du duc François II, du baron Olivier ou même du faucon de Dame Josèphe de la Croix Mauduit. Beaucoup de personnages dans ces courts romans qui font suite à la Fée des grèves. Surtout beaucoup de personnages secondaires voire tertiaires qui prennent beaucoup de place dans la narration, plus en termes de nombre de pages que d'intérêt, d'ailleurs. Dans ce dernier tome, Féval use jusqu'à la corde les ressorts comiques qui, amusants au début, deviennent assez vite lassants. L'intrigue se noie dans toutes ces digressions et les personnages principaux avec eux. Seuls Jeannin et Fier-à-bras surnagent mais à grand peine. Asphyxiée, l'histoire prend des raccourcis. Ainsi le moment le plus attendu et le plus tendu de l'histoire se dégonfle dans une ellipse incompréhensible et choquante.
Le personnage éponyme de l'homme de fer aurait pu être intéressant mais aurait mérité d'être beaucoup plus développé. Ainsi, on le présente comme ayant fait un pacte avec le diable et pratiquant toutes sortes de maléfices mais en le voyant très peu à l'oeuvre. On n'a même pas le temps d'apprendre à le redouter. Sa double identité est éventée dès le début, ce qui tue une bonne partie de la tension de l'intrigue.

J'ai beaucoup aimé le Féval du Bossu ou des Habits noirs mais cette suite de la Fée des grèves ne lui fait pas honneur. Ce que je sauverais de l'histoire, c'est le personnage du nain, son intelligence et son humour même s'il aurait mérité d'être mieux exploité.

Challenge XIXe siècle
Challenge À travers l'histoire 2024
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}