Mes tueurs en série

La peur est l’ennemie de l’esprit.

Les meurtriers sériels qui veulent attirer l’attention du public aiment à contacter les médias ou les autorités policières après avoir commis leurs crimes. Ils les manipulent par des lettres ou des appels téléphoniques. Ils se baptisent d’un surnom, ont l’impression de maîtriser la situation, se croient plus intelligents et plus habiles que quiconque.

L’argent compte parfois pour beaucoup dans les meurtres, surtout pour les femmes qui agissent seules, comme celles qui empoisonnent leur mari pour toucher le capital-décès de l’assurance-vie. Elles se remarieront pour user du même stratagème.

L’expression «tueurs en série» ne doit pas nous faire oublier les tueuses en série. Souvent, c’est une complice qui n’aurait rien fait seule, mais qui, pour diverses raisons, ne s’objecte pas aux crimes. Par exemple, certaines ne désirent pas avoir de relations sexuelles avec leur compagnon, et elles se sentent libérées lorsque ce dernier se jette sur une autre.

On peut être schizophrène, entendre des voix, commettre un meurtre, mais être tout à fait responsable de ses actes. Par contre, un autre schizophrène peut entendre des voix qui le persuadent que sa mère est le diable, et qu’il doit tuer le diable pour sauver le monde. Celui-là est non responsable criminellement.

Certains écrivains soutiennent que tout être humain aime la violence, jusqu’à un certain point. Ce besoin de sang s’expliquerait par la haine, la vengeance, la frustration léguée d’une génération à l’autre, le racisme, la guerre, etc.

Personne ne naît tueur en série. Ils sont créés par le système et par ce qui se passe autour d’eux lorsqu’ils grandissent.