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Critique de ladesiderienne


Tout le monde connait l'adage : "Le cordonnier est toujours le plus mal chaussé" et ce n'est pas Kate Sinclair, psychothérapeute familiale qui vous dira le contraire. Très douée pour aider ses clients à gérer leurs problèmes, elle est beaucoup moins à l'aise avec ceux que lui créent les différents membres de sa famille. Sa fille Sara, 17 ans, a l'adolescence rebelle et débridée. Sa mère qui présente les premiers signes de la maladie d'Alzheimer n'est plus acceptée dans la résidence où elle logeait. Et voilà que sa demi-soeur n'a rien trouvé de mieux que de s'amouracher d'un psychopathe notoire, en instance de procès pour le meurtre de 13 jeunes filles, qu'elle envisage d'ailleurs d'épouser. Si on y ajoute qu'à 47 ans, Kate commence à souffrir des effets de la ménopause, et que son mari, pour fuir l'ambiance survoltée de la maison, passe son temps au golf, vous comprendrez que pour elle, la coupe est pleine...

Racontée comme cela, l'histoire peut prêter à rire mais malgré l'aspect humoristique de certaines scènes, l'intensité dramatique est présente dès le début du roman. On comprend tout de suite qu'une catastrophe va avoir lieu mais le suspense est maintenu jusqu'à la fin.
On peut reprocher aux personnages d'être assez stéréotypés et à l'intrigue d'être un peu improbable, j'ai quand même éprouvé de l'empathie pour Kate (peut-être à cause de mon statut de mère de famille "sensiblement" du même âge...).

Joy Fielding est une auteure qui aime dépeindre la vie des femmes et des problèmes qu'elles rencontrent. Dans ce roman, elle ratisse large, du plus dramatique au plus inévitable, cela va de l'enfance détruite par l'inceste aux déboires de l'adolescence, des désagréments de la ménopause à la déchéance de la vieillesse.
Pour moi, ce fut une lecture agréable qui m'a rappelé le temps où j'étais fan de Mary Higgins Clark de part le style et l'intrigue. 14/20
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