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Critique de Croquignolle


Edimbourg...
Cette simple évocation a fait miroiter en moi la perspective d'une oeuvre littéraire palpitante, d'un polar à l'accent écossais inimitable,
à l'ambiance Military Tattoo accompagnant un haggis juteux et un single malt décapant.
Or, c'est l'atmosphère d'Hollyrood Park, ses collines, ses coins sauvages au coeur de la ville qui m'ont happée en premier lieu et plongée dans les émotions des vacances de l'été dernier. Calme, sérénité, air revigorant... Ambiance fraîche et campagnarde alors que le reste de l'Europe souffrait sous la canicule.

Pourtant au coeur de ce paradis de contemplation et ce havre de paix, une jeune femme sans histoires est retrouvée morte dans le froid d'une nuit glaciale. La première mort ressemble à un fait divers d'hiver. Je garde mon calme.

Mais le rythme s'échauffe. D'autres morts suivent, s'imbriquent, s'entrechoquent. Les policiers Luc Callanach et Ava Turner se battent contre le temps. Les poisons ingérés laissent bien peu de marge de manoeuvre et d'indépendance à leurs victimes. Mon pouls bat fort. Je cours contre la montre moi aussi. le page turner est enclenché. Et là, ce n'est plus moi qui contemple, trop occupée à reprendre mon souffle, mais le serial killer qui jouit de voir ses proies s'éteindre à petit feu. Il est le seul à avoir le temps. Il a la recette d'une mort parfaite.

Au fil des chapitres, l'ambiance typique écossaise disparaît au profit des bas-fonds des quartiers mafieux et chauds de la nuit de n'importe quelle ville occidentale.
C'est là que ça se corse ou que ça s'écosse (Oui, bon je sais... c'est facile...) Tout va trop vite. le dénouement, les rencontres, les suspicions, les hypothèses, les gentils et les méchants, les morts et les vivants. Je me perds dans le sprint final et j'en viens à regretter ma balade écossaise des débuts.
J'ai essayé de reprendre le fil grâce à la saveur d'un bon verre de gin de l'Isle of Harris et de la voix chaleureuse de Josie Duncan.
En vain.
Je referme ce polar un peu déçue par une fin un peu brouillon qui n'efface toutefois pas la qualité du scénario des débuts.
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