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Critique de PatriceG
La touche fragmentée..
Oui 1874 fut cette date qui lance Monet dans une aventure picturale sans précédent qui va faire des gorges chaudes à l'académisme.
Pensez que de Belle-ile il va revenir avec des chefs d'oeuvre plein la besace. Ce truc était impensable avant lui.
J'accueille avec beaucoup de sympathie ce numéro spécial du Figaro consacré à l' Impressionnisme qui a donc 150 ans. Et dire qu'on pensait qu'on avait tout dit sur le phénomène. Eh ben non, déjà on découvre de nouvelles toiles qui semblent venir de nulle part avec un bonheur inégalé. Et puis des gens nouveaux se penchent sur la question. Tous nouveaux qu'ils sont, ça ne les a pas empêchés de nous resservir ce portrait de la femme de Monet peint sur son lit de mort, chose que j'ai réprouvée déjà !
Ce Impression, soleil levant peint à Londres en 1874 par Monet qui initie le répertoire impressionniste a en fait une valeur symbolique. Il est remarquable par ce qu'il inspire de facture nouvelle et pas qu'un peu. Il ne sera surtout pas contesté par tous les émules qui suivent. Mais comme on sait Monet ne sera pas seul dans l'aventure. C'est comme une équipe de football au zénith: c'est six, sept bons joueurs en même temps qui font l'équipe. Ils vont se tirer la bourre ces chers petits pendant bien deux décennies, et à leur tour des peintres talentueux vont apparaître qui vont supplanter l'impressionnisme. Monet et sa bande auront ouvert la voie !
Ce Train dans la neige de Monet peint en 1875, également frappant d'originalité qui donne effectivement l'impression de saisir l'instant avec des effets comme jamais on a fait : et dire que je l'ai vu non pas croupir dans un petit musée au nord de Paris pendant longtemps, mais plutôt m'étonner que la garde était à peine assurée pour veiller à ce trésor. Bon le musée a fermé maintenant depuis quelques décennies : le train dans la neige à rejoint Marmottan où il y est certainement mieux, non pas caché et sans recul possible dans la pénombre, mais avec force éclairage tamisé à bon escient, attisant le regard passionné des visiteurs nombreux venus du monde entier.
Qui est allé se geler le derrière pour peindre ces joyaux, comme aller en Norvege par moins 20 pour nous restituer des fragments des frimas : Monet. Chapeau bas monsieur Monet !
Oui 1874 fut cette date qui lance Monet dans une aventure picturale sans précédent qui va faire des gorges chaudes à l'académisme.
Pensez que de Belle-ile il va revenir avec des chefs d'oeuvre plein la besace. Ce truc était impensable avant lui.
J'accueille avec beaucoup de sympathie ce numéro spécial du Figaro consacré à l' Impressionnisme qui a donc 150 ans. Et dire qu'on pensait qu'on avait tout dit sur le phénomène. Eh ben non, déjà on découvre de nouvelles toiles qui semblent venir de nulle part avec un bonheur inégalé. Et puis des gens nouveaux se penchent sur la question. Tous nouveaux qu'ils sont, ça ne les a pas empêchés de nous resservir ce portrait de la femme de Monet peint sur son lit de mort, chose que j'ai réprouvée déjà !
Ce Impression, soleil levant peint à Londres en 1874 par Monet qui initie le répertoire impressionniste a en fait une valeur symbolique. Il est remarquable par ce qu'il inspire de facture nouvelle et pas qu'un peu. Il ne sera surtout pas contesté par tous les émules qui suivent. Mais comme on sait Monet ne sera pas seul dans l'aventure. C'est comme une équipe de football au zénith: c'est six, sept bons joueurs en même temps qui font l'équipe. Ils vont se tirer la bourre ces chers petits pendant bien deux décennies, et à leur tour des peintres talentueux vont apparaître qui vont supplanter l'impressionnisme. Monet et sa bande auront ouvert la voie !
Ce Train dans la neige de Monet peint en 1875, également frappant d'originalité qui donne effectivement l'impression de saisir l'instant avec des effets comme jamais on a fait : et dire que je l'ai vu non pas croupir dans un petit musée au nord de Paris pendant longtemps, mais plutôt m'étonner que la garde était à peine assurée pour veiller à ce trésor. Bon le musée a fermé maintenant depuis quelques décennies : le train dans la neige à rejoint Marmottan où il y est certainement mieux, non pas caché et sans recul possible dans la pénombre, mais avec force éclairage tamisé à bon escient, attisant le regard passionné des visiteurs nombreux venus du monde entier.
Qui est allé se geler le derrière pour peindre ces joyaux, comme aller en Norvege par moins 20 pour nous restituer des fragments des frimas : Monet. Chapeau bas monsieur Monet !
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