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Critique de CDemassieux
Victor Hugo, l'homme océan, l'homme montagne, l'homme tonnerre, etc. Tous les superlatifs lui vont tant son oeuvre fraye avec le gigantisme.
« Imitant » leur auteur, ses personnages bouillonnent eux aussi : il est question d'une « Tempête sous un crâne » en évoquant, par exemple, le dilemme qui agite Jean Valjean lorsque ce dernier pèse intérieurement le choix du bien ou du mal, au début des Misérables.
Et comme si la littérature s'était immiscée dans les recoins de sa vie, jusque dans les épreuves qui le frappent, tout, chez Hugo, vire à la tragédie. Ainsi, la mort de sa fille bien-aimée Léopoldine, dont le mari, voyant qu'il ne pouvait la sauver de la noyade, préféra la rejoindre dans l'éternité : digne d'une pièce de Shakespeare !
Victor Hugo, exilé sur son rocher, écho d'un autre exilé – Napoléon à Sainte-Hélène –, est pourtant un homme, et la biographie de Sandrine Fillipetti n'élude pas la dimension intime de cet écrivain titan qui aurait pu reprendre à son compte la phrase de Napoléon – encore lui ! – à propos de la sienne : « Quel roman que ma vie ! »
Pour qui ne connaît pas cette vie, ce livre est une invitation à la découvrir, qui vaut aussi par sa sobriété, loin des oraisons dithyrambiques.
« Imitant » leur auteur, ses personnages bouillonnent eux aussi : il est question d'une « Tempête sous un crâne » en évoquant, par exemple, le dilemme qui agite Jean Valjean lorsque ce dernier pèse intérieurement le choix du bien ou du mal, au début des Misérables.
Et comme si la littérature s'était immiscée dans les recoins de sa vie, jusque dans les épreuves qui le frappent, tout, chez Hugo, vire à la tragédie. Ainsi, la mort de sa fille bien-aimée Léopoldine, dont le mari, voyant qu'il ne pouvait la sauver de la noyade, préféra la rejoindre dans l'éternité : digne d'une pièce de Shakespeare !
Victor Hugo, exilé sur son rocher, écho d'un autre exilé – Napoléon à Sainte-Hélène –, est pourtant un homme, et la biographie de Sandrine Fillipetti n'élude pas la dimension intime de cet écrivain titan qui aurait pu reprendre à son compte la phrase de Napoléon – encore lui ! – à propos de la sienne : « Quel roman que ma vie ! »
Pour qui ne connaît pas cette vie, ce livre est une invitation à la découvrir, qui vaut aussi par sa sobriété, loin des oraisons dithyrambiques.
