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Critique de Carteroutiere


Alma, l'héroïne, vit seule à Paris. Son frère est parti à New York et ses parents à Buenos Aires. Nous vivons une de ses journées. Elle est en permanence dans le souvenir de la Shoah à laquelle par chance son grand-père a pu échapper. Elle en porte le poids sur elle et elle aimerait ne plus être angoissée par cela. Mais peut-on oublier ? Laver son cerveau ? Ne pouvant dormir, elle part pour une longue marche dans Paris depuis son domicile jusqu'à l'hippodrome d'Auteuil, haut lieu de souvenir). Cela prendra une bonne partie de la journée.

Dans une première partie, tout en marchant, elle pense et rêve sur l'oubli et ses souvenirs. Une deuxième partie, à l'occasion d'un arrêt, est plus philosophique. Une troisième partie se passera sur le champ de courses et ses pensées associées à une course qui a valeur de souvenir pour elle.

C'est ce thème de l'oubli qui m'a intéressé dans ce livre. Si la première partie m'a interpellé, la seconde m'a perdu et j'ai eu un peu de mal à revenir dans le livre dans la troisième.

J'en sors un peu confus. Ce n'est pas toujours très clair : son chien Edgar est parfois jeté à la poubelle et d'autres fois enterré en forêt de Compiègne. Et puis, il y a pas mal de digressions philosophiques avec lesquelles je ne suis jamais à l'aise.

En bref, j'en retiens que l'oubli n'existe pas. Il reste dans l'inconscient et peut se réveiller à tout moment.





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