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Critique de 1967fleurs


Elise Fischer, au chevet de sa mère mourante, "appelle Jeanne", dans un sursaut de vie à lever le voile sur les nombreuses interrogations et mystères qui ont entouré son existence.

Confiée à l'âge de 6 mois à ses grand-parents, Jeanne vit en Alsace, dans un milieu ouvrier. Elle comprend vite qu'il y a des non-dits, que tout le monde sait mais se tait sur sa filiation.

Elle en a sous le pied Jeanne, elle ne veut surtout pas qu'on l'appelle "Jeannette". Elle est une brillante élève et très vite pense aussi bien dans la langue de Goethe que dans la langue de Molière. Ce bilinguisme lui donne de s'ouvrir encore plus largement à la littérature, à la poésie qui lui permet de s'évader, d'accéder à une certaine liberté, une indépendance d'esprit.
Elle fera face aux secrets qui l'entourent avec beaucoup de courage et de dignité, même si parfois elle défie Dieu du pourquoi de toutes ses souffrances.

Jeanne est le portrait d'une femme "fidèle à son époque" : respectable, travailleuse, une bonne épouse, une bonne mère qui affronte non seulement les assauts de la guerre, mais aussi ceux de sa vie : pauvreté, alcoolisme de son mari, dénonciations, deuils successifs....mais elle réussira à renverser la vapeur grâce à une rage de vivre, une force inouïe, certainement au delà de toute espérance.

Jeanne est une femme vertueuse. Elle a semé chaque jour autour d'elle, avec patience, en abondance : elle n'a jamais cessé d'aider, de lire, de transmettre et surtout d'aimer.....
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